Il a été planté 3070 plants sur le site du Daaka de Médina Gounass grâce au Gie Agro-Beydaaré Sénégal. Cette initiative, qui a évidemment reçu l’onction du khalife, Thierno Amadou Tidiane Ba, va permettre de participer au reverdissement du lieu de la retraite spirituelle et en même temps offrir des possibilités économiques aux populations riveraines. Des méliferas, des hayas senegalensis et des anacardiers constituent l’essentiel des espèces plantées.

C’est un ambitieux projet : faire du site du Daaka, une zone verte. C’est le pari du Gie agricole Agro-Beydaaré Sénégal. Son Président directeur général a organisé une journée de reboisement tout autour du lieu destiné à la retraite spirituelle avec la plantation de plus de 3 mille plants. «Aujourd’hui, nous sommes venus avec un chargement de plus de 3 mille plants et tout a été préparé par mes équipes. Ce qui a contribué à la création d’emplois verts», s’est félicité Tidiane Diallo, Pdg du Gie Agro-Beydaaré.

Plus de 200 jeunes, issus des 3 régions d’intervention, Kolda, Tamba et Kédougou, ont été recrutés pour préparer les pépinières. Ce qui a permis au Gie de reboiser plusieurs localités et autres sites emblématiques dans ses différentes zones d’intervention dont Medina Gou­nass qui organise chaque année une retraite spirituelle de 15 jours au milieu de la brousse.

Pour la première journée, un linéaire de plus de 5 km a été reboisé tout autour du Daaka. «Les populations sorties en masse sous le Ndigël du khalife de Médina Gounass ont permis de réaliser un excellent travail», se félicite le Pdg. En plus de la protection et l’embellissement du site, les plants, une fois développés, vont fournir de l’ombrage aux pèlerins. «Mieux, ajoute Tidiane Diallo, ils vont permettre aux riverains de développer des activités génératrices de revenus. Car, avec les anacardiers, c’est un business très florissant qui s’offre aux populations.

Ces plants d’anacardiers plantés ici vont commencer à produire dans 2 ans. Et leur particularité est qu’ils se développent mieux et pèsent plus lourd que ceux-là connus en Casamance. Là où pour les plants cultivés en Casamance il faut 250 noix pour avoir 1 kg, avec ceux-ci, il faut juste 150 noix pour dépasser le Kg.» Ce qui va renforcer le pouvoir d’achat des populations riveraines.

Sur le suivi et la protection, les responsables du Gie promettent d’en faire leur affaire. «Une chose est de planter, mais une autre est d’entretenir», rappelle Tidiane Diallo, qui promet tout le suivi nécessaire pour que les plants grandissent.

Cette initiative réjouit le fils du khalife, qui a représenté son père à la journée de lancement. «C’est un acte de haute portée humanitaire. Planter un arbre est un acte d’une très grande importance», a dit Thierno Boun Salim Ba, séduit par ce projet. «Nous saluons avec beaucoup de joie, cet acte posé par le Gie Agro-Beydaaré Sénégal. Seulement, j’appelle tout le monde à penser à la protection et à l’entretien des plants. Un compte rendu fidèle sera fait au Khalife général», promet Thierno Boun Salim Ba.
lequotidien

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