C’est un sentiment de grande fierté. J’ai l’habitude de dire que si notre université jouit d’autant de réputation et de prestige, les travaux du parrain en sont pour beaucoup. Cheikh Anta Diop a beaucoup contribué à la théorie de l’origine de l’être humain et sur la contribution des civilisations noires dans les civilisations modernes.

De son vivant, il a été beaucoup contesté mais actuellement il ne se passe pas un jour sans qu’on ne voie pas des théories venant d’ailleurs et qui tendent à confirmer ses théories.

On a été très fiers il y a quelques années quand les historiens, les archéologues britanniques ont sorti des documents pour montrer que le premier anglais était noir et partout à travers le monde, il y a des recherches qui viennent confirmer ce qu’il avait découvert de son vivant et qui était contesté à l’époque et qui est accepté aujourd’hui.

Donc, c’est avec énormément de fierté qu’on célèbre sa pensée, ses œuvres. C’est quelqu’un que nous voulons offrir en modèle à la société mais aussi à nos chercheurs parce qu’il était très polyvalent. Il était au confluent sur beaucoup de disciplines, l’histoire, l’archéologique, la chimie, l’économie, la linguistique, nos écoles doctorales se sont inspirées de cette interdisciplinarité.

C’est une célébration qui nous permet de nous arrêter sur son œuvre, de revisiter son œuvre et de mieux l’offrir en exemple à notre jeunesse.

sudquotidien

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