Le candidat à la candidature pour la Présidentielle de 2024, Abdourahmane Diouf, a présenté ses 11 ouvrages sur le développement, ce jeudi.

Le hall du Grand Théâtre national Doudou Ndiaye Coumba Rose a refusé du monde, ce jeudi après-midi, pour la présentation des ouvrages d’Abdourahmane Diouf. Hommes, femmes, adultes, jeunes, tous vêtus de blanc et de violet ont répondu à l’appel du président du parti Awalé qui a dévoilé, non pas un, deux ou trois, mais onze bouquins, dont le thème général est le développement.

“Cette dizaine de livres, c’est un peu le résumé de mon expérience professionnelle accumulée un peu partout à travers l’Afrique, le monde. Rien que dans le continent africain, j’ai été dans plus de 40 pays. Pour faire court, j’y parle exclusivement de développement, de comment gérer un pays, une cité.

De l’agriculture, qui est le socle, à l’industrie, en passant par l’élevage, entre autres thématiques, rien n’a été laissé au hasard”, résume le candidat de la coalition Abdourahmane2024.

L’ancien lieutenant du président de Rewmi, Idrissa Seck, est aussi revenu sur les coulisses de cette œuvre intellectuelle. “J’ai fait tout le processus d’élaboration de ces ouvrages. Écriture, correction et édition. Il n’y a aucune intervention extérieure. J’ai même dû créer une maison d’édition uniquement pour la publication de ces bouquins”.

‘’Cette approche, poursuit M. Diouf, va permettre de maximiser les gains.

Car, il faut le rappeler, les fonds qui découleront de la vente des ouvrages viendront financer ma campagne présidentielle, si bien sûr le Conseil constitutionnel valide ma candidature. Avec cette technique, on implique directement nos concitoyens. Un Sénégalais qui se paiera ces ouvrages pourra se dire : j’ai pris part au financement de la campagne présidentielle du Dr Abdourahmane Diouf”. 

Toutefois, en annonçant que cette publication était différente du programme qui allait venir, le président d’Awalé a surpris son monde.

Car il va sans dire que les œuvres publiées ce jeudi s’apparentent facilement à un programme de campagne détaillé. “Je tiens à signaler que même si ces 11 ouvrages théorisent le développement, ils n’ont rien à voir avec mon offre programmatique. Le moment venu, je ferai part de mon programme à nos chers concitoyens”, affirme Abdourahmane Diouf.

Contexte présidentiel oblige, le candidat à la candidature n’a pas pu s’empêcher de verser dans les “promesses électorales”.

L’expert en commerce international a ainsi évoqué la mondialisation qui, selon lui, constitue un obstacle au développement de l’Afrique. “Moi élu président de la République, les intérêts du Sénégal et des Sénégalais primeront sur tout le reste.

Nos gouvernants doivent mieux négocier les contrats afin d’éviter que nos populations soient, tout le temps, lésées. Prenons l’exemple de la mondialisation, dans la manière dont ce système a été pensé, ce sont les Occidentaux qui en bénéficient. Il faut revoir les termes des négociations pour que le Sénégal, l’Afrique d’une manière générale, tire son épingle du jeu”.

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