Les séries sénégalaises connaissent une forte ascension. Elles sont très suivies et même parfois au-delà du territoire national. Les vues sur YouTube, aidant, le secteur est devenu est véritable business. Elles seraient même en passe de supplanter les telenovelas et feuilletons hindous.

Le temps où les télénovelas sud-américaines et autres feuilletons hindous crevaient les petits écrans sénégalais en s’invitant dans nos salons semble révolu. Depuis quelques années, le cinéma local est en pleine effervescence avec des produits qui sont consommés même en dehors du territoire national.

Après la série «Un Café Avec», le premier long métrage diffusé par une télévision privée nationale (TFM), la naissance de la maison de production Marodi Tv a placé le Sénégal parmi les pays à grande production après le Nigéria et le Ghana. Maitresse d’un homme marié (2STV) écrit par le journaliste Kalista Sy et produite par cette maison de production, a porté au pinacle le cinéma sénégalais. Traduite en français en diffusée même sur A+, maitresse d’un homme marié, a conquis le public africain même si sa troisième saison n’a pas été au top.

Toujours pour le compte de Marodi, des séries comme Karma, Impact, l’Or de Ninki Nanka ou encore Virginie, ont eu une grande audience. Il y a aussi Emprise en encore Golden. Cependant, le reproche fait à Marodi est que souvent ses séries ne sont pas développées jusqu’à terme. Marodi n’est pas la seule structure de production qui est sortie du lot. Il y a également Evenprod dont les réalisations accrochent. Après la série Idoles qui a laissé ses marques après la diffusion de ses saisons 1 et 2, Evenprod a bien assuré ses débuts. Sa transmission sur Wido a freiné sa popularité avant la mise en ligne de ses dernières saisons sur YouTube.

Mœurs, la brigade des femmes est arrivée par la suite, moins populaire mais, a été une réalisation suivie. Avec Infidèles, Evenprod, a réussi à ressortir la présence de la sexualité dans la société. Malgré les critiques et réticences, Infidèles continue d’être diffusé. L’activité de cette maison de production reste aussi marquée par des séries comme Ndiabaar, Vantours et tout récemment Munal. A côté de ces maisons de production, il y a des structures qui s’activent dans le domaine et qui visent plus l’audience locale.

Avec la diffusion de Dikoon, Famille Sénégalaise entre autres, Pikini production, s’est fait une place dans le secteur. Seulement, ses séries qui abordent souvent les faits de la société sénégalaise, ne sont pas traduites en français et ne peuvent donc, être s’exporter facilement. A travers son jeu d’acteurs, la simplicité du décor et le sujet abordé, le Polygame de senepeople, en un peu de temps, a accroché les Sénégalais. Récemment, la série Salma, une chronique whatpad transformée en une production audiovisuelle aiguise les appétits. Sa force, la présence remarquée de la religion dans le scénario.

Après maitresse d’un homme marié, Kalista Sy est revenue sur scène avec un nouveau concept Yaye2.0. Miroir d’une société trop existante envers les femmes, fait son bonhomme de chemin. La liste des séries très suivies d’ailleurs, est loin d’être exhaustive.

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