Aux contempteurs des conclusions du dialogue national, Maguette Sy, le Secrétaire national chargé des élections du Pds et mandataire du candidat Karim Meissa Wade, relève leur « mauvaise foi ».

Selon lui, « le Conseil constitutionnel n’a jamais dit que Macky Sall devait organiser l’élection avant le 2 avril et ils savent très bien que « fixer la date de l’élection est une prérogative du président de la République ».

Le plénipotentiaire de Karim Meissa Wade par ailleurs Secrétaire national chargé des élections du Pds, Maguette Sy, s’est offusqué pour ensuite dénoncer vigoureusement la levée de boucliers de plusieurs opposants, personnalités et organisations de la société civile qui ont rejeté les propositions issues des conclusions du dialogue national initié par le président Macky Sall, en l’absence des 17 des 19 candidats définitivement retenus par le Conseil constitutionnel pour briguer le fauteuil présidentiel.

En réponse, il leur reconnait le droit et liberté de ne pas participer aux concertations de Diamniadio.

Toutefois, il a énergiquement dénoncé leur sortie au vitriol contre les participants et les conclusions issues du dialogue et proposant la tenue de la Présidentielle au 2 juin prochain et le maintien du président de la république, Macky Sall, jusqu’à l’installation de son successeur par le Conseil constitutionnel.

« Ces opposants sont de mauvaise foi. Ils racontent n’importe quoi.

De toute façon, le processus est lancé et les choses vont suivre leur cours. Ce n’est pas leurs discours ou leur agitation qui vont arrêter le déroulement des choses », a-t-il déclaré. Selon lui, « le Conseil constitutionnel n’a jamais dit que le président Macky Sall et les autorités compétentes devaient organiser l’élection avant le 2 avril ».

A l’en croire, les 7 sages ont plutôt dit que « l’élection ne peut pas se tenir le 25 février et demandé « aux autorités compétentes d’organiser l’élection dans les meilleurs délais ».

Considérant qu’ « ils savent très bien que l’élection ne peut pas se tenir avant la fin du mandat du président Macky Sall prévu le 2 avril 2024 », il trouve plausible et raisonnable la date du 2 juin proposée par les commissions pour la tenue de la prochaine élection présidentielle.

Tout en rappelant qu’il ne revient pas au Conseil constitutionnel de « prendre un décret pour fixer une date », il estime que « fixer la date de l’élection est une prérogative du président de la République et ils le savent très bien ».

Pour le député-maire de Kébémer et président du groupe parlementaire des libéraux à l’Assemblée nationale qui avait à l’origine qui avait enclenché le processus législatif du report, l’honorable Mamadou Lamine Thiam, « pour éviter un vide juridique au-delà du 2 avril, la majorité des participants au Dialogue national ont proposé le maintien du président Macky Sall pour assurer la transition, le temps délire et d’installer son successeur ».

En attendant, tout le pays est dans l’attente du nouveau décret présidentiel convoquant le corps électoral.

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