Partenariat entre le club de Cagliari et Sénégal Sport Détection…Marco Marchi responsable du projet Cagliari xplay :a séjourné au Sénégal pour s’enquérir du travail de leurs nouveaux partenaires.
Le club italien Cagliari évoluant en série A, a signé un partenariat avec la structure Sénégal Sport Détection à travers un projet dénommé Cagliari Xplay pour la détection de jeunes talents. C’est dans ce cadre que M. Marco Marchi a séjourné au Sénégal pour s’enquérir du travail de leurs nouveaux partenaires.
Le Témoin: Quel est l’objet de votre visite au Sénégal ?
Marco Marchi.: Je suis au Sénégal depuis une semaine en ma qualité de responsable du projet Cagliari Xplay mis en place par le club de Cagliari évoluant en série A du championnat d’Italie.
C’est moi qui ai en charge son pilotage au plan international. Ma mission consiste à effectuer des tournées à traversle monde pour la détection de jeunes talents qui pourraient nous intéresser. Il s’agit en un mot de les aider à réussir leur carrière à travers une très bonne formation.
C’est un projet de type nouveau en son genre au plan international. Notre objectif c’est de faire en sorte qu’il puisse connaître un très grand succès. Et pour cela il est important de nous ouvrir aux autres.
Avec qui travaillez-vous au Sénégal ?
Nous avons signé un partenariat avec la structure Sénégal Sport Détection facilitée par un Sénégalais qui vit en Italie du nom de Demba N’diaye qui en est le responsable.
Puisque nous sommes tombés d’accord pour une collaboration il fallait que je me déplace pour regarder de visu le fonctionnement de sa structure et puis profiter de mon séjour pour voir comment participer à l’intégration de ces jeunes dans le football italien.
Êtes-vous satisfait de ce que vous avez vu ?
Ah oui. J’avoue que c’est bien organisé. Le travail que mènent ses collaborateurs est vraiment rassurant. J’ai constaté une bonne structuration, des formateurs qui ont de l’expertise. J’ai été également impressionné par la discipline, l’engagement des jeunes joueurs et surtout leurs talents.
C’est déjà une très bonne chose. Maintenant je ne peux pas dire que tout est parfait mais je les encourage à poursuivre le travail. A notre niveau on fera le reste en tenant compte des termes du partenariat.
Est-ce que la différence de niveau entre l’Europe et l’Afrique ne va pas poser problème ?
Le niveau du football ne peut pas être partout le même. Cette différence entre les deux continents s’explique généralement par le manque de moyens dans certains pays. Mais cela n’empêche qu’en Afrique le niveau est en train d’évoluer à grands pas et particulièrement au Sénégal.
On constate de plus en plus une présence de joueurs africains à travers le monde. Malgré les difficultés auxquelles le continent est confronté, ils font partie des meilleurs de la planète.
Pourquoi le choix du Sénégal ?
C’est un pays qui a fait beaucoup de progrès ces dernières années. Vous pouvez me croire puisque je suis de très près les joueurs sénégalais évoluant à l’étranger. C’est ça qui a motivé notre choix par le canal de M. Demba N’diaye.
Quels sont vos autres partenaires en Afrique ?
En ce qui me concerne ce n’est pas la première fois que je travaille dans ce type de projet. C’est une activité que je mène depuis plus de trente ans. Je suis passé par la Juventus, Bologne et Parme avant d’atterrir à Cagliari qui évolue en série A du championnat italien.
Mon déplacement au Sénégal s’inscrit dans ce cadre. Il y a d’autres pays en Afrique avec lesquels nous travaillons comme le Maroc, l’Ouganda et le Kenya.
Quel regard portez-vous sur le football africain de façon générale ?
Il est vraiment sur la bonne voie. J’ai suivi tout le déroulement de la dernière Coupe d’Afrique des Nations. Je dois avouer être séduit par la qualité de jeu et celle des infrastructures. Pour le Sénégal, il a produit la meilleure prestation à l’issue des matchs de poule.
Mais par la suite à cause de l’arbitrage en partie il a été éliminé.
C’est vraiment regrettable pour une équipe favorite venue défendre son titre. Mais ce n’est pas une nouveauté. L’Italie championne du monde en 2006 a raté les deux Mondial suivants.
Le football africain s’ouvre de plus en plus au reste du monde. Et c’est la preuve qu’il fait des avancées énormes qui vont se vérifier lors des prochaines Coupes d’Afrique des Nations où le niveau sera encore beaucoup plus relevé.
letemoin