Le Sénégal attire beaucoup d’In­vestissements directs étrangers (Ide). En effet, explique le Directeur général de l’Agence pour la promotion des investissements et des grands travaux de l’Etat (Apix), «nous sommes classés à la 5e place au niveau africain en termes d’Ide, avec 2 milliards 250 millions de dollars d’investissements.

Ce qui place le Sénégal parmi les pays africains qui attirent le plus d’Ide. Mais, il y a un gros déséquilibre entre les régions. 67% de ces Ide sont réalisés dans la région de Dakar ; 16% dans la région de Thiès. C’est-à-dire 83% des Ide sont concentrés sur une petite partie du territoire national». Pour faire face à cette inégalité dans la répartition des Ide, Abdoulaye Baldé estime que des efforts restent à faire.

«Il faut améliorer l’attractivité des territoires.

L’attractivité des territoires, ce sont d’abord les infrastructures. Des efforts ont été faits en ce sens…», recommande le Dg de l’Apix. En dehors de cette attractivité, la mobilité, Abdoulaye Baldé considère aussi que les territoires ont besoin d’exécutifs forts.

«J’ai eu la chance d’être le président de l’Association des maires du Sénégal (Ams), mais je me suis rendu compte qu’on a des exécutifs faibles, un capital humain qui n’est pas formé…

Tant qu’on n’aura pas d’exécutifs avec des ressources humaines de qualité, on sera encore à la traîne», analyse l’ancien maire de Ziguinchor, à l’occasion de l’atelier de restitution des travaux des ateliers structurés autour des thématiques relatives à la préparation du prochain Conseil présidentiel de l’investissement (Cpi).

Auparavant, les quatre groupes de travail, qui avaient travaillé sur les différentes thématiques, ont présenté une kyrielle de recommandations sous forme de réformes ou projets. Lesquels vont être soumis au chef de l’Etat lors de la prochaine session du Conseil présidentiel de l’investissement.

lequotidien

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