L’édition 2023 du Gingembre littéraire pour le vivre-ensemble, initié par le journaliste Gorgui Wade Ndoye, a pris fin à la Salle des fêtes de Rufisque. A l’aube de l’exploitation des hydrocarbures, le thème porte sur «gestion des ressources naturelles et foncières pour un développement inclusif».

Clap de fin pour l’édition 2023 du Gingembre littéraire pour le vivre-ensemble initié par le journaliste Gorgui Wade Ndoye.

La cérémonie de restitution, faisant suite aux panels organisés à la Place du Souvenir, s’est déroulée jeudi à la Salle des fêtes de Rufisque.

Cette 5ème édition avait pour thème : «Quelle gestion des ressources naturelles et foncières pour un développement inclusif ?» Thématique sur laquelle des intellectuels, journalistes, économistes et autres se sont penchés à travers des réflexions en droite ligne avec le vivre-ensemble qui constitue l’essence-même de ces rencontres.

«Cette restitution a permis de passer en revue tout ce qui a été dit, notamment dans la gestion foncière qui est un sujet délicat parce que c’est une compétence transférée entre l’Etat et les collectivités territoriales, dans le souci de faire en sorte que les populations puissent en bénéficier dans le respect des lois et règlements», a relevé l’économiste et maire de Diass, Mamadou Ndione, ayant présidé la cérémonie de restitution.

Des ressources naturelles, il a avisé de la nécessité de trouver le juste équilibre.

«Faire en sorte qu’il n’y ait pas beaucoup de désinformation liée à ces ressources naturelles, mais également s’assurer que le dispositif mis en place, notamment la loi sur le contenu local, la loi sur la répartition intergénérationnelle, ainsi que tout ce qui a été placé comme verrou, puisse être mis en œuvre dans le cadre d’une vigilance citoyenne partagée», a-t-il fait ressortir comme tendance s’étant dégagée du panel sur cette thématique.

Pour la professeure de lettres Fatimata Diallo Bâ, puiser dans notre culture est un levier puissant pour assurer une bonne gestion de nos ressources.

«Quand on parle de ressources, il faut parler de la manière dont il faut les gérer. Ma partition a été de dire que le sens de l’honneur, le sens de la parole donnée étaient des choses importantes dans la gestion de toutes nos ressources. Nous avons une culture très riche en ce qui concerne la prévention (…) Les lois invisibles qui sont transmises par exemple par l’éducation sont autant de choses qui nous permettent de ne pas franchir l’infranchissable», a-t-elle indiqué.

«Il y a le «Juub» en wolof, qui veut dire être droit.

Quand on est droit, on ne vole pas, on ne ment pas, on ne trahit pas. Et il y a énormément de choses dans notre culture de base que nous devons revivifier pour avoir une éthique nouvelle de la gestion des choses. Je crois que c’est l’éthique qui nous manque», a-t-elle relevé.

Avant la tombée définitive des rideaux, l’initiateur du Gingembre littéraire et directeur du magazine panafricain en ligne Contient Premier a donné rendez-vous pour l’édition 2024. «Pour la prochaine édition, nous allons parler de sport et vivre-ensemble», a-t-il décliné.

lequotidien

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