Lamine Diop, de son vrai nom Mamadou Diop, a fréquenté l’Université de Droit de Montpellier I et est aujourd’hui écrivain, essayiste, nouvelliste et poète. Le natif de Saint-Louis s’est lancé accidentellement dans l’écriture et est membre du Cercle des Écrivains et Poètes de Saint-Louis.

Il a publié trois ouvrages et un quatrième est en gestation. Il a su développer un certain lien entre ses différents ouvrages, un genre littéraire qu’il a surnommé la nouvelle poétique.

Il est aussi promoteur économique, professeur de français et amoureux des sciences juridiques. Un défenseur des Droits de la femme et de l’enfant, Lamine Diop l’est également.

«La musique et l’art lui sont au fond du cœur et la protection de la nature est son combat», lit-on sur la page de couverture de l’un de ses ouvrages.

Mamadou Diop dit Lamine se réclame socio-démocrate. «Parce que je trouve dans cette tendance, une possibilité cartésienne de résoudre les problèmes politiques qui nous obsèdent. Mes débuts dans l’écriture sont accidentels et ressemblent beaucoup plus à une catharsis qu’à un projet prémédité.

J’ai passé des moments sombres, suite à un accident de voiture en Europe et j’ai pu, grâce à ce qui me restait de mémoire, coucher sur ces pages mes sentiments, mes expériences et mes craintes», a déclaré l’écrivain.

C’est ainsi qu’il a décidé, après avoir repris une vie normale, de partager avec autrui ses idées, amours et désamours.

«Aux tous premiers débuts, j’avais écrit plus de quatre cents pages que j’avais fini par déchirer par craintes, peur, et doutes. Des années plus tard, j’ai décidé de prendre mon courage à deux mains et de me raconter.

Mes thèmes majeurs sont “les faits de société” même s’il y a une dose d’autobiographie dans le premier ouvrage intitulé “Un homme à l’africanité bien occidentale”.

C’est une synthèse entre la Négritude de Senghor et de Césaire avec une analyse nouvelle de l’Intellectuel Africain d’aujourd’hui», a fait savoir M. Diop.

Il a expliqué que dans “Mystification”, son deuxième ouvrage, pas trop décalé du premier, la présence du personnage Fotip est significative du “goorgoorlou” sénégalais, mais qui, en plus, baigne dans les manœuvres dolosives et le mensonge.

«Dans la quatrième de couverture du dernier ouvrage, “Saint- Louis”, j’annonce la couleur en initiant la “Nouvelle poétique” qui libère l’auteur du souci de se demander dans quel genre il doit se consacrer.

Libre à lui d’insérer un poème avant ou la fin du chapitre de son récit ; l’essentiel étant de respecter la cohérence et les règles de l’écriture», a-t-il conclu, tout en annonçant que son quatrième ouvrage est sur le point d’être publié.

sudquotidien

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Un commentaire

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