Le phénomène refait surface. De récentes tentatives d’enlèvements d’enfants installent la psychose aux quartiers Ngalléle et Boudiouck à Saint-Louis.

Alioune Badara, qui a déménagé à Boudiouck, raconte à L’Observateur du jour comment sa voisine a failli perdre son enfant lors d’une tentative de rapt au début du mois de janvier :

« La femme dont le mari est hors du pays, est restée seule avec ses deux enfants.

Un jour, la femme est partie au travail, et la femme de ménage était chargée de conduire les enfants a l’école. En cours de route, cette dernière constate que l’un des enfants a oublié sa gourde. Elle demande aux enfants de l’attendre dans un coin de la rue afin d’aller récupérer rapidement la gourde à la maison. »

Ce qu’il ne fallait pas faire puisque poursuit l’interlocuteur du journal : « A peine sortie de la maison, la bonne constate que les enfants n’étaient plus là où elle les avait laissé… Après avoir marché à vive allure, elle aperçoit de loin un homme qui tenait les enfants à la main et les conduisait vers la route bitumée. Elle tente d’appeler l’homme, mais celui-ci ne répond pas. Elle finira par pousser des cris en courant vers l’homme, qui va aussitôt lâcher les enfants et prendre la fuite. »

Daouda, père de famille, confie à la source qu’il vit actuellement dans l’angoisse surtout après qu’un inconnu à menacer de défoncer sa porte de son appartement et exigé à sa bonne de lui remettre ses deux enfants : « Ce jour-là, ma femme et moi étions au travail, et les enfants étaient en vacances. C’était au mois de décembre dernier. Ils étaient restés avec la bonne. Je ne sais pas comment il a pu être au courant mais un homme s’est présenté chez nous. »

D’après son récit, l’homme a toqué à la porte.

Heureusement, souffle-t-il, suivant les consignes laissées par ses employeurs, « de n’ouvrir sous aucun prétexte à un inconnu », la bonne a fait la sourde oreille et refusé de s’exécuter. « Face à sa réticence, l’homme a tenté de défoncer la porte, exigeant qu’elle lui remette les enfants, arguant qu’il était envoyé par nous.

Cela a semé le doute dans la tête de la bonne car elle n’avait reçu aucune instruction de la sorte de notre part », narre le père de famille.

Il ajoute : « Aussitôt, elle s’est mise à hurler, ameutant le voisinage. L’intrus a pris la fuite. »

D’après L’Obs, l’alerte est partagée sur les réseaux sociaux, et même si elle n’a pas été saisie de manière formelle, la police est aux aguets, rassure l’adjoint au commissaire central, commissaire Ndao.

seneweb

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