Pendant plusieurs semaines, les enseignants, les élèves, le personnel administratif et de service ont vécu des moments intenses de communion aux Cours Sainte-Marie de Hann en s’exprimant par le biais du sport, des jeux d’esprit et des activités culturelles.

Ces semaines visent à promouvoir la culture de la paix au sein de l’établissement qui accueille plus d’une cinquantaine de nationalités. La paix devient ainsi pour les responsables de l’établissement, un langage qui transcende les barrières linguistiques et les préjugés.

Les rideaux sont tombés sur les Semaines de la paix aux Cours Sainte-Marie de Hann.

Cette initiative, qui va du mois de janvier au mois de mai, est devenue un rendez-vous annuel qui vise à promouvoir la culture de la paix et de la solidarité au sein de l’établissement.

«Les Semaines de la paix font partie de notre calendrier.

Nous avons des compétitions individuelles comme collectives, des tournois de football, de basket pour élèves, mais également des concours de poésie, d’art culinaire, de scrabble, de jeu de dames.

Tout le monde est concerné à l’école.

C’est la paix qui est visée», a expliqué Paul-Marie Sarr, Surveillant général chargé de la vie scolaire aux Cours Sainte-Marie de Hann. D’après lui, il y a plus d’une cinquantaine de nationalités dans cette école qui dispense trois programmes : français, sénégalais et bilingue.

Et c’est pour asseoir la paix et l’esprit de solidarité que ces semaines ont été initiées pour permettre à tout le monde de se retrouver.

«Nous sommes 5000 élèves, un personnel estimé à 600, et nous vivons en symbiose. Nous avons besoin de cette paix entre nous d’abord», souligne le Surveillant général chargé de la vie scolaire.

Ces Semaines de la paix leur donnent aussi l’occasion, poursuit Paul-Marie Sarr, de découvrir la culture des uns et des autres.

«Les Français nous enseignent leurs jeux qu’on ne connaît pas. Et nous aussi, nous leur enseignons les nôtres. On arrive à s’entendre sur beaucoup de choses et c’est incontournable pour l’école», s’est-il réjoui.

Le parrain des journées de cette année 2024, Alpha Oumar Konaré, est un ancien de l’école. «Il fait partie de la promotion des années 58.

Souvent, quand il est à Dakar, il passe nous voir de manière inopinée. Même après ses deux mandats à la tête de la République du Mali, il passait à l’école à chaque fois qu’il est au Sénégal. La dernière fois qu’il est passé ici, il a croisé le Directeur général André Sonko.

Pour un ancien élève qui est devenu Président, le choix est légitime», croit-il.

Venue représenter son père qui n’a pas pu faire le déplacement pour des raisons médicales, Khadidiatou Konaré, qui s’est réjouie du choix porté sur l’ancien Président du Mali, a livré un message de paix. Selon elle, «la culture que l’école promeut depuis des décennies, montre que sans la paix, on ne peut rien construire de solidaire, ni entente, ni échanges, ni dialogue».

Estimant que la paix est essentielle dans nos parcours d’êtres humains, la fille de Alpha Oumar Konaré a félicité l’école pour ses efforts en direction de la culture de la paix et du dialogue.

En clôturant ces semaines, les responsables de l’école exhortent à garder dans les esprits, l’image d’une flamme qui ne cesse de brûler, symbole de leur désir de coexistence pacifique.

lequotidien

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