La Journée mondiale des oiseaux migrateurs a été célébrée samedi 14 octobre 2023 à Ziguinchor à l’initiative de la Direction des parcs nationaux du Sénégal et de plusieurs organismes dans le but de sensibiliser les populations locales sur l’importance de ces oiseaux dans la préservation de la nature.

La rencontre a enregistré la participation de AGIR, initiative dédiée à la protection de la nature au Sénégal, l’organisation non gouvernementale BirdLife International, chargée de la protection des oiseaux, et l’association Nature, Communautés et Développement.

La célébration de la Journée mondiale des oiseaux migrateurs a sensibilisé les populations à leur importance pour la nature, selon le coordinateur du projet AGIR, Joseph Kassis.

Pour Pathé Baldé, conservateur de la réserve ornithologique de Kalissaye, un village de la région. Région de Ziguinchor, « les oiseaux migrateurs ont une importance écologique, alimentaire et économique. Ce sont des espèces qui peuvent contribuer à notre bonne santé, dans la mesure où elles dévorent des vers de terre, qui peuvent nous transmettre certaines maladies, la bilharziose par exemple ».

Selon lui, les oiseaux migrateurs « consomment également des criquets, qui sont nocifs pour les plantes et empêchent la pollinisation des fleurs ».

Le conservateur de la réserve ornithologique de Kalissaye a aussi ajouté que la présence d’oiseaux migrateurs en mer est un indicateur de l’existence de bancs de poissons, ce qui facilite la tâche des pêcheurs.

Ils attirent de nombreux touristes en Casamance, a-t-il ajouté, invitant les populations locales à contribuer à leur protection. Environ 15 000 oiseaux migrateurs fréquentent chaque année la réserve ornithologique de Kalissaye, selon les dires de M. Baldé.

Enfin, le patron de la réserve ornithologique a détaillé que soixante seize espèces sont recensées parmi les milliers d’oiseaux vivant dans la réserve créée en 1978.

« Elle est devenue une zone humide d’envergure internationale, avec une superficie de 30.014 hectares, contre 12 hectares seulement à sa création », a-t-il souligné.

VivAfrik

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