Les autorités Sénégalaises comptent porter à la connaissance des acteurs de la filière de gestion des déchets des innovations apportées au projet de loi. Ainsi, les grandes innovations du nouveau projet de loi d’orientation relatif à la gestion intégrée et durable des déchets solides, dont l’unification des textes, ont été présentées, vendredi 20 octobre 2023, aux acteurs du secteur de la région de Matam, située au nord du Sénégal.

Si l’on se fie à Yabsa Diop, expert en développement institutionnel et réformes juridiques au sein du Projet de promotion de la gestion intégrée et de l’économie des déchets solides (PROMOGED), « ce projet de texte présente plusieurs innovations. L’une des premières est la rédaction d’un texte unifié qui prend en charge le secteur des déchets dans son ensemble.

On a remarqué que le secteur est conçu de telle sorte qu’il existe plusieurs textes éparpillés, ne facilitant pas l’exécution des rôles par les acteurs concernés ».

M. Diop qui s’exprimait lors d’un atelier de partage sur le projet de loi de la gestion des déchets solides a aussi confié avoir remarqué que « beaucoup de communes ont des difficultés sur le plan organisationnel et technique pour exercer leurs compétences ». A l’en croire, le nouveau projet de loi confirme la compétence des communes dans la gestion de ce secteur.

Poursuivant son allocution, l’expert en développement institutionnel et réformes juridiques au sein du Projet de promotion de la gestion intégrée et de l’économie des déchets solides a dit à qui veut l’entendre que « c’est en droite ligne avec le code des collectivités territoriales et de celui de l’environnement qui a été récemment adopté.

Le projet de loi va introduire une autre innovation de taille, à savoir la mise en place d’un organe central qui va les appuyer sur le plan technique et organisationnel ».

Les acteurs ont aussi proposé qu’il y ait une pluralité des sources de financement « pouvant aider les communes à disposer de ressources substantielles qui vont leur permettre de prendre en charge le service public », a-t-il fait savoir.

Pour sa part, l’adjoint au gouverneur, en charge des affaires administratives a souligné que « l’enjeu fondamental est de bâtir un cadre unifié qui va servir de référence en la matière. Le constat qui a été fait est qu’il existe beaucoup de textes et l’intervention de plusieurs acteurs. Nous, acteurs régionaux sommes en phase avec cette approche ».

Modou Thiam estime qu’en amont de l’installation des infrastructures, il serait opportun de mettre en place ce cadre juridique qui va définitivement permettre de régler un certain nombre de problèmes liés à la gouvernance et à la gestion des déchets solides.

 VivAfrik

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