L’Initiative des 7, composée du Conseil sénégalais des femmes (CO.SE.F), de l’Association des Juristes sénégalaises (AJS), du Groupe d’Initiative des Femmes (GIF), du Réseau Siggil Jigéeen, de l’Association des femmes journalistes, de l’Association des Femmes africaines pour la Recherche et le Développement (AFARD) et du Centre de Recherche, d’Etude et de Documentation sur les Institutions et les Législations africaines (CREDILA), en partenariat avec le National Democratic Institute (NDI) et sur le soutien de l’USAID a organisé ce lundi 10 juin 2024 un forum sur la participation politique des femmes et leur représentation.

Et le constat reste tout de même amer et regrettable, d’après les organisateurs. Car, il est souligné qu’au Sénégal, la participation politique des femmes reste très faible. Bien qu’elles aient occupé des postes de hautes responsabilités politiques, comme Premier ministre et autres postes.

Les présidences de l’Assemblée nationale et de la République ne sont pas encore à la portée des femmes politiques sénégalaises.

De plus en plus, elles sont peu nombreuses à s’engager dans une course à la présidentielle. Cette dernière élection présidentielle l’a encore conforté. La seule femme candidate de cette élection du 24 mars 2024 était Anta Babacar Ngom.

D’après, la présidente du Conseil sénégalais des femmes (COSEF), madame Seynabou Mbaye, les femmes sont minoritairement représentées à des postes politiques.

 » En douze (12) élections présidentielles organisées depuis l’indépendance, le Sénégal n’a enregistré que la participation de trois femmes.

Il s’agit de professeur Amsatou Sow Sidibé, Diouma Dieng Diakhaté et Anta Babacar Ngom », a fait remarqué madame Mbaye.

Prenant la parole, l’ancien Premier ministre Aminata Touré de redéfinir la participation politique des femmes.

Pour madame Touré elle ne se résume pas seulement à l’occupation de postes politiques. Allant beaucoup plus loin, madame Touré dit être pour le renforcement de la loi sur la parité.

Dans le but de renforcer la présence des femmes dans les instances de décision.

 » Si les femmes sont meilleures à l’entrée en sixième, au BFEM et au Bac, je ne vois pas pourquoi on trouverait pas suffisamment de femmes pour occuper la moitié des postes de décision », a dit Mimi Touré.

La directrice de la famille et des couches vulnérables, Dr Rokhaya Diakhaté, quant à elle, reste convaincue que tout ce qu’ont obtenu les femmes en politique a été fait de manière courageuse.

pressafrik

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