Les conclusions de l’étude commanditée par le projet Femmes et agriculture résilientes au Sénégal (FAR) visant à voir les tendances, les projections dans les zones cibles du projet, à savoir Sédhiou, Kolda et Tambacounda » sont connues. Et les données ne rassurent pas.

L’étude conduite par le projet Femmes et agriculture résiliente au Sénégal a permis de constater une augmentation des températures et un raccourcissement de l’hivernage dans la région de Tambacounda, ont renseigné les responsables de cette enquête.

Si l’on se fie Mariama Diop, technicienne à l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM), « l’étude avait été commanditée par le projet Femmes et agriculture résilientes au Sénégal (FAR), pour voir les tendances, les projections dans les zones cibles du projet, à savoir Sédhiou, Kolda et Tambacounda ».

L’étude en question « a notamment révélé une augmentation des températures avec un climat qui va continuer à changer », d’où la nécessité de travailler sur « des stratégies d’adaptation dès à présent par rapport à l’agriculture et à la production agricole », a souligné l’experte et technicienne de l’ANACIM.

Elle a précisé que les projections annoncent un raccourcissement de l’hivernage dans certaines parties de cette région à travers une baisse des précipitations.

Ce qui doit amener à penser à des variétés qui « consomment moins d’eau et à des techniques de conservation de cette ressource », a-t-elle recommandé.

De son point de vue, « le plus important » est que les producteurs puissent savoir « à quoi s’en tenir dans le futur pour améliorer leurs rendements agricoles ».

Le projet Femmes et agriculture résiliente au Sénégal (FAR) est soutenu par le gouvernement canadien à travers le Centre d’étude et de coopération internationale canadienne (CECI-Sénégal) à hauteur de 8 milliards de FCFA, informe El Hadji Malick Diouf, en charge des questions environnement et changement climatique au sein de ce projet.

M. Diouf a expliqué qu’il vise à relever « une situation de référence sur le plan climatique, hydraulique mais également sur les initiatives paysannes par rapport à la zone d’intervention ».

« Les changements climatiques sont perceptibles à vue d’œil, mais il nous faut des résultats scientifiques capables de démontrer que ce phénomène existe, et à partir de ces résultats, décliner des stratégies d’adaptation pour les producteurs », a encore fait valoir M. Faye.

 VivAfrik

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