La secrétaire exécutive du Conseil national de lutte contre le Sida (CNLS), Dr Safiétou Thiam s’exprimait à la cérémonie de lancement officiel, de la semaine de mobilisation des jeunes contre le Sida à Kaolack. Selon elle le taux de prévalence du VIH/Sida au Sénégal s’élève à 0,3% et que 70% des personnes vivant avec la maladie ont accès aux antirétroviraux (ARV).
Du 15 au 21 février, Kaolack accueille la semaine de mobilisation des jeunes contre le Sida. Par ailleurs, la cérémonie a eu lieu en présence de la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye, de l’adjoint au gouverneur de Kaolack chargé du développement, Mamadou Habib Kamara, entre autres personnalités.
Docteur Safietou Thiam, secrétaire exécutive du conseil national de lutte contre le Sida indique que « les résultats prometteurs obtenus par le Sénégal dans la lutte contre le VIH/Sida ont permis d’atteindre une faible prévalence de 0,3% et un accès aux ARV pour 70% des personnes porteuses de la maladie résultats prometteurs le fruit de l’engagement collectif, des efforts du gouvernement du Sénégal, mais aussi et surtout, de l’engagement de la jeunesse sénégalaise. »
Ainsi, elle a toutefois noté qu’ils cachent des disparités, puisque chez les jeunes, le comité a observé de plus en plus de nouvelles infections dans la tranche d’âge 15-24 ans.
Le secrétaire exécutive du CNLS ( conseil national de lutte contre le sida ) a dans le même temps relevé qu’au Sénégal, ‘’sept sur dix nouvelles infections sont survenues chez des jeunes de moins de 35 ans’’. En outre Docteur Safietou Thiam a souligné plusieurs vulnérabilités détectées chez les jeunes filles et garçons, et qui les exposent au VIH, notamment le silence qui entoure la santé sexuelle des jeunes filles vivant avec cette épidémie mondiale.
« L’étude de la vulnérabilité des jeunes et adolescents, réalisée il y a quelques années par le ministère de la Jeunesse, avait montré une faible utilisation de préservatifs, surtout chez les jeunes filles », a-t-elle signalé, soulignant que la même étude montre que les jeunes hommes sont de plus en plus victimes de violences sexuelles.
Pour rappel « ces journées de mobilisation des jeunes contre le VIH/Sida offre, une fois de plus, l’occasion de faire le point sur la situation de l’épidémie, de sensibiliser et de promouvoir les dépistages volontaires auprès des jeunes en particulier, mais également de promouvoir l’adoption de comportements responsables afin de les protéger du Sida », estime l’ancienne ministre de la Santé et de la Prévention.
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