Alors que certaines zones du monde sont sous la menace d’un stress hydrique, le Sénégal dispose de suffisamment de ressources pour assurer ses besoins. C’est ce qu’a fait savoir Papa Malick Ndao, Secrétaire général du ministère de l’Agriculture, de l’équipement rural et de la souveraineté alimentaire (Maersa), la semaine dernière, lors de la célébration de la 43ème édition de la Journée mondiale de l’alimentation (Jma). L’édition a porté sur le thème : «L’eau c’est la vie, l’eau nous nourrit, ne laissez personne de côté.»

«Du fait de la diminution progressive des ressources en eau et de l’augmentation des besoins de consommation, la proportion de la population confrontée au manque d’eau pourrait passer à 74% en 2040 contre 38% en 2013. Au Sénégal, nous pouvons avoir un espoir.

Le potentiel hydride renouvelable est évalué à environ 4750 m3 d’eau par habitant et par an, largement au-dessus de la valeur de référence de pénurie d’eau évaluée à 1000 m3/hbt/an», a indiqué dans son discours M. Ndao, qui a représenté le ministre à la cérémonie.

Il a, à ce sujet, évoqué les eaux de surface des bassins fluviaux avec un total moyen de 24 milliards de m3, les eaux souterraines, les nappes intermédiaires et la nappe profonde qui, à elle seule, atteint les 300 milliards m3.

«Ce potentiel couvre largement les besoins en eau pour tous les usages au Sénégal», a-t-il fait comprendre.

Cette assurance posée, le Secrétaire général a renouvelé devant la Fao, organisatrice de cette journée, et les autres partenaires techniques au développement, l’engagement du pays à s’aligner aux orientations déclinées notamment à travers les Objectifs de développement durable (Odd). «Dans la mise en œuvre de la stratégie de la sécurité alimentaire, notre pays s’engage à suivre le développement des bonnes pratiques d’agriculture, d’élevage et de pêche conformes à l’Odd 12 pour que, tous ensemble, nous puissions harmoniser nos comportements vis-à-vis de la valorisation des ressources hydrides.

Dans le même ordre d’idées, il convient de magnifier la pertinence de l’Odd 13, qui préconise de diligenter la lutte contre les changements climatiques et leur impact multiforme en s’appuyant sur l’opérationnalisation du fonds vert, la formulation des politiques et leur modalité de mise en œuvre de manière inclusive et efficace», a-t-il expliqué.

D’éminents experts, des producteurs, des experts de la Fao et autres ont participé à la conférence organisée à l’auditorium de la Sphère Ousmane Tanor Dieng.

lequotidien

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