Les femmes présentant des symptômes du stress post-traumatique ont une moins bonne santé cardiovasculaire et neurocognitive.

  • Le stress post-traumatique se manifeste par des troubles du sommeil, une irritabilité, des crises d’anxiété, des difficultés à se concentrer ou encore une détresse.
  • Des symptômes de stress post-traumatique plus importants ont été associés à une athérosclérose carotidienne plus élevée chez les femmes.
  • Chez les participantes porteuses de l’APOEε4, ils ont été liés à une maladie des petits vaisseaux cérébraux plus importante et à des performances cognitives plus faibles.

« Les implications de l’état de stress post-traumatique sur la santé cardiovasculaire et cérébrale des femmes sont mal connues », ont signalé des chercheurs de l’université de Pittsburgh (États-Unis). Ainsi, ces derniers ont décidé de mener une étude, dont les résultats ont été publiés dans la revue JAMA Network Open.

Stress post-traumatique : 274 femmes ont réalisé de nombreux examens

Le but des scientifiques ? Évaluer si les symptômes de stress post-traumatique (à savoir des troubles du sommeil, une irritabilité, des crises d’anxiété, des difficultés à se concentrer, une détresse) chez les femmes sont associés à l’épaisseur de l’intima de la carotide, un indicateur de l’athérosclérose carotidienne, au volume d’hyperintensité de la matière blanche du cerveau, un indicateur de la maladie des petits vaisseaux cérébraux, et aux performances cognitives. Le rôle modificateur du génotype APOEε4 a également été testé.

Pour les besoins des travaux, ils ont recruté 274 femmes, âgées de 45 à 67 ans, qui n’avaient pas d’antécédents de maladie cardiovasculaire, d’accident vasculaire cérébral ou de démence.

En revanche, elles souffraient du trouble du stress post-traumatique. Les participantes ont dû remplir un questionnaire et faire une phlébotomie, des tests neuropsychologiques, un examen échographique carotidien et une imagerie par résonance magnétique cérébrale.

Des performances cognitives plus faibles chez les porteuses de l’APOE ε4

Selon les résultats, un lien a été observé entre des symptômes de stress post-traumatique plus élevés et une épaisseur de l’intima de la carotide.

Parmi les volontaires porteuses du génotype APOEε4, celles qui présentaient des symptômes de stress post-traumatique plus marqués présentaient des hyperintensités plus importantes de la substance blanche du cerveau, un indicateur de la maladie des petits vaisseaux cérébraux, ainsi qu’une moins bonne cognition, en particulier l’attention et la mémoire de travail, la fluidité sémantique, la vitesse de perception et de traitement.

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