Des informations faisant état d’exclusion des enfants tardivement déclarés des concours d’excellence par le ministère de l’Education nationale (MEN) ont été partagées sur les réseaux sociaux. Dans un communiqué rendu public hier, lundi 23 décembre, le MEN apporte des précisions.

« Aucun candidat dont le dossier est conforme aux textes qui régissent les concours jusque-là n’a été exclu », lit-on dans le document signé le ministre de l’Education nationale Moustapha Guirassy.

La même source ajoute : « Sur les dispositions en vigueur et mentionnées dans les arrêtés qui organisent les concours des écoles d’excellence, notamment le Lycée Scientifique d’Excellence de Diourbel (LSED), le Lycée d’excellence Mariama Bâ de Gorée (LEMBA), et le Collège DARA RAMA, il s’agit de jugements supplétifs d’état civil et non de déclarations tardives.

À cet effet, les jugements supplétifs acceptés sont les suivants : 2 ans au plus après la naissance pour le LSED et le LEMBA, 5 ans au plus après la naissance pour le DARA RAMA. Ces critères ont été établis dans un souci d’équité et d’égalité des chances pour garantir une évolution harmonieuse au sein des établissements d’excellence.

L’objectif principal est de maintenir des tranches d’âge homogènes parmi les élèves, particulièrement dans le contexte de l’internat ».

Le MEN annonce une révision des textes. « Conscient des enjeux et des situations particulières que peuvent rencontrer certaines familles, le Ministère de l’Éducation nationale travaille actuellement avec des experts juridiques et des spécialistes de l’état civil pour proposer une révision des textes régissant ces concours.

L’objectif est d’adapter les dispositions en vigueur afin d’intégrer des cas spécifiques tels que les jugements d’adoption, les jugements de reconnaissance, les jugements de reconstitution d’acte.

Cette révision permettra de mieux prendre en compte les réalités sociales et administratives tout en préservant le principe d’équité qui guide l’action du ministère », rapporte le communiqué.

Le MEN rappelle que « tous les candidats avec ou sans pièce d’état civil ont pu passer les examens et concours, sessions de 2024 » suite à une dérogation.

Non sans faire savoir que « des mécanismes de régularisation de la situation des candidats sans pièce d’état civil sont actuellement mis en œuvre dans les académies ».

Le ministère de l’Education nationale appelle ainsi à la « responsabilité de tous dans le traitement et la diffusion des informations relatives à la gestion des examens et concours ainsi que des politiques éducatives ».

sudquotidien

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