Porte-parole de la coalition Aar Sénégal, Thierno Bocoum, considère que la diversité des offres politiques présentées par l’opposition en perspective des élections législatives est une bonne chose pour les électeurs. Charge à eux, ajoute-t-il, de faire le tri et de séparer le grain de l’ivraie. 

Pour lui, il importe de ne pas s’appuyer sur des éléments superficiels pour voter en faveur de telle ou telle liste.

«L’argument principal, déclare-t-il, doit reposer sur un questionnement profond par rapport à ce que les futurs députés peuvent apporter au Sénégal».

Par ailleurs, Thierno Bocoum “disqualifie” d’office Benno bokk yakaar. Cette coalition au pouvoir, juge-t-il, a montré ses limites. Il est d’avis que si rien ne change dans la gestion du Sénégal, la révolte sera de mise. «Sommesnous prêts à impulser une rupture, mettre un terme à la gabegie, à la mal gouvernance, à la spoliation des intérêts du Sénégal au profit d’étrangers ? Si ça continue, tôt ou tard les gens vont se révolter», poursuit Thierno Bocoum.

Il met en garde contre les risques d’embrasement et ajoute que la seule solution est le vote massif des populations. «Je suis convaincu que si les Sénégalais se mobilisent pour voter, il y aura un changement», assure Thierno Bocoum.

«Avec Aar Senegal il y aura de vraies ruptures»

Dans le même sillage, il prêche pour sa paroisse. «L’offre d’Aar Sénégal est une offre intéressante, une offre qui ne laisse pas de place au doute et à la tergiversation. Que les populations sachent que si nous accédons à l’Assemblée nationale il y aura de vraies ruptures», promet-il en brandissant le contrat de législature présenté par Aar Sénégal contrairement à d’autres coalitions en lice.

Selon lui, il faut proscrire la violence sous toutes ses formes. «Il faut qu’on sorte de ce cercle vicieux et ce n’est pas à travers des invectives, des attaques crypto personnelles qu’on va s’en sortir. Il faut des propositions concrètes et inciter les gens à aller voter parce qu’il n’y a que le vote qui peut nous permettre de sortir de cette situation. »

« On a tous intérêt à ce que le peuple s’exprime. C’est le peuple qui doit s’exprimer et il faut le convaincre et non le contraindre. La meilleure manière de le faire est de sanctionner de manière systématique les écarts de gestion et de confier les responsabilités à des personnes dignes de les assumer», affirme le porte-parole d’Aar Sénégal.

leral

Part.
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