Au moment où le 3eme mandat ou le mandat de trop fait fureur en Afrique de l’ouest avec les exemples de l’ivoirien Alassane Dramane Ouattara et du guinéen Alpha Condé qui ont engendré plusieurs morts, au Bénin le président Patrice Talon décide de ne pas briguer un troisième mandat en 2026. Son homologue Nigerian Muhammad Buhari, vient de se prononcer contre le troisième mandat à la tribune des Nations-Unies. Au Sénégal, Macky SALL est soupçonné de vouloir se présenter en 2024.

Le président Macky SALL qui continue de refuser de signer la Chartre de la CEDEAO l’imitant les mandats à deux dans l’espace ouest-africain, n’est pas prêt d’apprécier les positions de ses homologues du Bénin et du Nigeria qui ont décidé d’organiser des élections libres à la fin du temps légal qui leurs est imparti à la tête de leurs pays respectifs.

En effet, Macky SALL élu en 2012 et dont le dernier mandat arrive à terme en 2024,, pose davantage d’actes prouvant sa volonté de tordre le cou à la Constitution. Pourtant, le président sénégalais comme ses lieutenants n’ont de cesse de soutenir que les deux mandats prévus par la Constitution seront respectés. Sauf que, depuis les ” éliminations politiques ” d’opposants à l’image de Karim Wade et Khalifa SALL et les tentatives d’emprisonnement de Ousmane SONKO, son principal opposant et, la nomination au Conseil Constitutionnel, à la tête de la police, de la gendarmerie certains considérés comme des redevables, les Sénégalais sont passés de soupçons à certitudes.

Pour rappel, Patrice Talon réélu le 11 avril dernier, le président béninois a pris l’engagement devant plusieurs organisations de la société civile africaine notamment « Togo Debout » ou encore « Tournons la page ».de ne pas postuler pour une 4ème candidature à lune élection présidentielle.

Aujourd’hui, profitant de son passage à l’Assemblée générale des Nations-Unies devant ses pairs, le président nigérian Muhammad Buhari, a invité ses homologues d’éviter de brûler leur pays pour assurer leur confort personnel. ” “Il est important qu’en tant que dirigeants de nos différents États membres de la Cedeao, nous respections les dispositions constitutionnelles de nos pays, notamment en ce qui concerne la limitation des mandats. C’est un domaine qui génère des crises et des tensions politiques dans notre sous-région”, a-t-il déclaré.
Atlanticactu

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