P. B. S., un militant de l’Alliance pour la République (Apr) a été arrêté par la Section de recherches (Sr) pour escroquerie sur les deniers publics, faux et usage de faux. Il avait utilisé des bulletins de salaire de ses collègues et des copies de pièces d’identité de militants, reçues pour les besoins du parrainage lors de la Présidentielle pour escroquer la Mutuelle de la Gendarmerie nationale.

Le mis en cause a été inculpé et placé sous mandat de dépôt par le Doyen des juges après l’ouverture d’une information judiciaire. En effet, la Mutuelle en question organise, chaque année, des opérations de vente de moutons de la Tabaski, au prix de 90.000 F CFAde bon.

Et pour obtenir ce bon d’achat, il faut établir un dossier comprenant la copie de son bulletin de solde, de sa carte d’identité et une attestation de service.

Après quelques anomalies signalées sur une vingtaine de dossiers, la gendarmerie a décidé de saisir la Section de Recherches. Les investigations ont permis de reconnaitre, grâce à sa pièce d’identité, un certain C. T., enseignant à l’école de Niacourab 2.

Toutes les autres attestations de service présentes dans les dossiers étaient fausses.

Et dans sa sale besogne, P. B. S. a été aidé par la dame A. S.. L’enseignant et militant de l’APR, après s’être procuré ces bulletins de salaire, a requis les services de cette détentrice de cyber-café, rapporte Les Echos. C’est cette dernière qui se chargeait de modifier les informations contenues dans les documents en contrepartie d’une rémunération.

Sur ce, P. B. S. est allé faire le dépôt à la Mutuelle pour obtenir les moutons subventionnés.

Hélas, son plan a capoté puisque la mutuelle de la gendarmerie s’est rendu compte que les informations sur les bulletins de salaire étaient erronées. En réalité, c’est au niveau des soldes que des erreurs ont été décelés dans ces bulletins.

C’est ainsi qu’ils ont été tous interpellés et inculpés pour association de malfaiteurs, escroquerie portant sur des deniers publics, complicité d’escroquerie portant sur des deniers publics, complicité de faux dans des documents administratifs et usage desdits documents administratifs.

Ils ont été jugés hier, devant le tribunal correctionnel de Dakar.

Devant le juge, le prévenu a plaidé coupable. Le procureur a requis l’application de la loi pénale contre les inculpés. Le tribunal a fixé le délibéré pour le 24 avril prochain.

pulse

Part.
Laisser Une Réponse

Exit mobile version