L’Union des associations des élus locaux du Sénégal (UAEL) préconise la mise en place d’approches devant permettre une meilleure inclusion des personnes vivant avec un handicap par les collectivités territoriales, pour qu’aucune couche sociale « ne soit laissée en rade ».

L’UAEL teint un atelier de deux jours, démarré jeudi, pour échanger sur un guide contenant des approches d’inclusion pour une meilleure prise en charge des personnes vivant avec un handicap, dans le but de « ne laisser en rade aucune couche sociale de la population sénégalaise ».

« L’objectif est de partager avec les partenaires sur ce guide qui nous permettra en tant que collectivités territoriales d’inclure ces nouvelles approches dans le cadre du budget participatif destiné à l’inclusion », a expliqué Mamadou Woury Baïlo Diallo, président de l’Union des associations des élus locaux.

Les collectivités territoriales ont le devoir de prendre en compte « l’intérêt et les préoccupations de tout le monde sans exception », selon le président de l’Union des associations des élus locaux du Sénégal.

« Toutes les couches sociales doivent être impliquées dans le développement du Sénégal » et « nous devons valoriser tout ce que nous avons comme ressources humaines dans nos collectivités territoriales », a plaidé M. Diallo, se disant « engagé » à vulgariser ce guide auprès des acteurs territoriaux.

Le secrétaire général adjoint de la Fédération sénégalaise des associations de personnes vivant avec un handicap, Demba Ba, a insisté sur « la nécessité d’acter la participation des personnes vivant avec un handicap au développement local ».

« Les personnes vivant avec un handicap sont des citoyens à part entière. Elles doivent apporter leur contribution en tant que citoyen. Elles ne doivent plus être considérées comme un fardeau dans la société », a fait savoir M. Ba.

Il a invité les différents acteurs à « mettre l’accent sur ce dont nous sommes capables d’apporter comme contribution et non sur les problèmes que nous allons causer à la société ».

« Les personnes vivant avec un handicap sont des acteurs de développement », et « il ne faut pas voir en elles un fardeau », mais « plutôt mettre le curseur sur ce qu’elles peuvent apporter dans le développent du pays », a insisté Demba Ba.

aps

Part.

Un commentaire

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