La prise en charge des pathologies orthopédiques et urologiques se heurte au problème de ressources humaines et à l’absence de diagnostic précoce, a indiqué, vendredi, le chef de service chirurgie pédiatrique de l’hôpital d’enfants Albert Royer, professeur Gabriel Ngom.

‘’Dans nos pays, malheureusement le diagnostic des pathologies urologiques n’est pas de façon précocé, d’où ce besoin de formation”, a t-il relevé.

Pour les pathologies orthopédiques, le traitement se heurte également au problème de disponibilité des spécialistes en orthopédie pédiatrique, selon le chirurgien pédiatrique.

Il prenait part à la clôture du 16ème séminaire d’enseignement sur les maladies urologiques et orthopédiques qui s’est tenu du 5 au 9 mai au Centre Hospitalier National d’Enfants Albert Royer.

‘’Ce sont des pathologies qui sont diagnostiquées un peu tardivement en Afrique.

Ce qui rend le traitement un peu délicat et les résultats un peu aléatoires’’, a expliqué le praticien.

Il a estimé que ”ce séminaire arrive au bon moment parce qu’il permettra aux différents apprenants de parvenir à réaliser les diagnostics plus progressivement”.

”Les pathologies urologiques, essentiellement des malformations avec lesquelles les enfants naissent peuvent être diagnostiquées avant la naissance”, a précisé le spécialiste en chirurgie pédiatrique.

Selon lui, ”la prochaine étape sera de former assez de spécialistes dans ce domaine, pour couvrir les besoins de la population sénégalaise et des pays de la sous-région”.

Il a posé le problème des spécialités, jugeant ”très normal” de ”se retrouver pour travailler sur ces questions”.

Le docteur Issa Tall Diop, directrice de l’hôpital d’enfants Albert Royer a salué la tenue d’une telle formation à l’intention des médecins en spécialisation en exercice à l’hôpital Albert Royer.

”Le séminaire est important pour les médecins pour qu’ils puissent détecter les maladies et pour qu’ils puissent proposer un traitement parce qu’il y a des maladies dont les spécialistes ne sont pas ici en Afrique’’, a-t-elle souligné.

”A l’heure de la mondialisation, cela ne peut qu’être bénéfique pour les populations du Sénégal et à travers les établissements publics de santé”, a t-elle conclu.

Sept pays, Bénin, Togo, Guinée, Mali, Côte d’Ivoire, Burkina Faso et Sénégal ont participé à la formation.

Des formateurs sont également venus de la France.

aps

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