Deux cent quatre acteurs de la société civile venus de cinq pays de la sous-région séjournent à Tambacounda (est), dans le cadre de la cinquième édition de la caravane ouest africaine de sensibilisation sur le changement climatique, l’accès aux terres et à l’eau, a constaté l’APS.

La ville de Tambacounda, est la quatrième étape de cette caravane qui a été lancée le 6 novembre à Ouagadougou (Burkina Faso), à l’initiative du mouvement social la « Convergence globale des luttes pour la terre, l’eau et les semences paysannes ouest africaines ».

La caravane ouest africaine est déjà passée par Ouagadougou (Burkina Faso), Abidjan (Côte d’Ivoire), et Bamako (Mali). Elle va sillonner Linguère (Louga, nord) et Saint-Louis (nord) avant de terminer le 1er décembre prochain par Banjul, la capitale gambienne.

La « Convergence globale des luttes pour la terre, l’eau et les semences paysannes ouest africaines » est composée de 16 pays de l’Afrique de l’Ouest en plus de la Mauritanie. Elle organise tous les deux ans une caravane, pour cette quatrième édition, 5 pays du Sahel, dont le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Sénégal et la Gambie seront traversés du 6 novembre au 1 décembre 2023, autour du thème : « Le changement climatique ».

Le porte-parole de la « Convergence », Massa Koné a salué « la nature et la qualité des participants », citant des mouvements sociaux, des organisations paysannes, des producteurs, des transformatrices et des défenseurs des droits humains.

« Le changement climatique est un thème transversal qui impacte beaucoup la souveraineté alimentaire, l’avancée du désert au nord, avec la sécheresse, le dérèglement de la pluviométrie, l’océan qui prend de plus en plus de terre », a expliqué M. Koné. « La terre n’étant pas élastique », donc, « c’est un danger qui menace l’avenir de la région », a-t-il alerté.

Il a fait savoir que l’objectif principal de la caravane, « c’est l’intégration de la sous-région, l’échange d’espérance et de la sensibilisation ».

« Sensibiliser d’abord nos communautés à travers nos passages, de changer leur comportement envers la nature, il est très important que chacun prend conscience et se remet en cause pour changer de comportement envers la nature », a-t-il dit.

En plus, a-t-il ajouté, elle vise à « apporter toute notre solution, notre proposition auprès de nos autorités pour que ces dernières puissent, par la politique nationale, tenir compte de nos propositions et des concepts qu’on a développés ».

« Aujourd’hui, nous sommes à Tambacounda, et le thème pour cette étape de la caravane est : l’agro-écologie paysanne qui a été porté à la COP 26, à la COP 27, on ne manquera pas de le porter à la COP 28 », a renseigné le porte-parole de la Convergence

APS

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