La directrice générale de l’Agence nationale de l’aquaculture a souligné la nécessité de renforcer les capacités des acteurs du secteur privé pour développer davantage l’aquaculture au Sénégal.

A cet effet, Dr Téning Sène a déclaré : « pour que ce secteur privé soit performant, il est nécessaire aujourd’hui de renforcer les capacités de ses acteurs et les accompagner ». Mme Sène a aussi estimé que le secteur privé doit jouer un rôle clé dans le développement de l’aquaculteur au Sénégal.

Dr Sène s’exprimait, jeudi 4 janvier 2024, lors de l’atelier de restitution provisoire de deux études en présence de Pape Namsa Keita, coordonnateur du Projet de gestion des ressources naturelles au Sénégal (SENRM), des représentants de structures de financement et des associations d’aquaculteurs.

La première étude est intitulée « Identification et analyse des opportunités d’investissements et de développement de la chaine de valeur de l’aquaculture au Sénégal », la seconde « Mission d’appui à la consolidation, la formalisation et la subvention des associations nationales et régionales des acteurs de la filière aquacole du Sénégal ».

Rappelons que le 29 mars 2023, le président de la République a instruit, lors du Conseil des ministres, d’élaborer une nouvelle stratégie qui va tenir en compte l’implication effective du secteur privé.

Dr Téning Sène a expliqué que c’est dans cette logique que s’inscrit la restitution provisoire de ces deux études. A l’en croire, l’aquaculture constitue une « alternative » à un secteur de la pêche qui ne répond plus à la forte demande des consommateurs.

La directrice générale de l’Agence nationale de l’aquaculture a, en outre, souligné qu’« aujourd’hui, l’aquaculture reste une alternative puisque 70% des besoins en protéine des Sénégalais viennent des produits halieutiques et la pêche ne répond plus à la forte demande des consommateurs ».

Le Projet de gestion des ressources naturelles au Sénégal (SENRM) financé par la Banque mondiale est un projet conjoint entre le ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique (MEDDTE) et le ministère des Pêches et de l’Economie maritime.

Il vise à améliorer la gestion des ressources halieutiques et forestières dans les zones cibles, à promouvoir certaines chaînes de valeur et à renforcer la gestion des risques environnementaux et sociaux.

VivAfrik

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