Il est courant de supposer que nous nettoyons consciencieusement chaque parcelle de notre corps, assurant ainsi notre propreté à la sortie de la douche. Cependant, une étude récente réalisée par des chercheurs de l’université George Washington met en lumière le fait que certaines parties du corps échappent souvent à notre attention.

Des chercheurs du GW Computational Biology Institute ont voulu examiner de plus près le microbiome cutané de personnes en bonne santé. Marcos Pérez-Losada, professeur agrégé de biostatistique et de bio-informatique à l’École de santé publique de l’Institut Milken de GW, et son équipe souhaitaient tester ce qu’ils appellent « L’hypothèse de la grand-mère » (trois zones corporelles que notre grand-mère insisterait pour que nous frottions.

La première de ces zones se situe derrière les oreilles, car les plis ou les courbures cutanées favorisent l’accumulation de fluides corporels et de cellules épidermiques mortes. Cette accumulation peut, en effet, déclencher des problèmes dermatologiques tels que la dermatite séborrhéique (affection cutanée qui se caractérise par des plaques rouges, des démangeaisons et des squames grasses), provoquant des irritations de la peau.

L’étude souligne également l’importance de l’hygiène des pieds, en particulier entre les orteils. Les pieds sont sujets à la transpiration, et en l’absence d’un nettoyage approprié, les bactéries peuvent prospérer.

Enfin, une attention particulière doit être portée à l’hygiène du nombril. Cette zone, en plus d’être sujette à l’humidité, comporte des plis et des replis qui peuvent devenir un terreau favorable à l’accumulation de cellules mortes et de bactéries.

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