Dans un communiqué paru le même jour, la Commission électorale nationale autonome (CENA) a fait état d’un « bon démarrage » du scrutin et d’un « vote dans la paix et la discipline dans la grande majorité des lieux de vote » au niveau des 1000 bureaux

Les Sénégalais étaient appelés, hier dimanche 31 juillet, à rallier les urnes pour élire les 165 députés, qui vont siéger à l’Assemblée nationale pour le compte de la 14ème législature. 8 listes ont été en compétition.

Dans un communiqué paru le même jour, la Commission électorale nationale autonome (CENA) a fait état d’un « bon démarrage » du scrutin et d’un « vote dans la paix et la discipline dans la grande majorité des lieux de vote » au niveau des 1 000 bureaux de vote qui composent la carte électorale nationale.

Selon la commission, 97,7% des bureaux de vote ont ouvert à l’heure (8 heures), 99,6% du matériel électoral étaient complets, 99,8% des bureaux ont bien déroulé le vote et 94,79% des centres de vote ont connu la présence de sécurité. Cependant, ces législatives sont marquées par un taux d’abstention croissant. La preuve, le taux de participation de la dernière présidentielle était de 66,27%, et 54% lors des dernières législatives de 2017, tandis que celui des joutes électorales d’hier est largement en deçà de ces statistiques.

Cette tendance abstentionniste pourrait être expliquée par les fortes pluies qui se sont abattues le matin dans plusieurs localités du pays, comme à Ziguinchor, Diourbel, Kaffrine, Daara-Djolof, Kolda, Kaolack, etc. A cela s’ajoute également l’éviction de la liste nationale des titulaires de « Yewwi Askan Wi », principale coalition de l’opposition, dans ces échéances électorales au motif de non-respect de la parité.

Ladite liste nationale conmprenait le leader de l’opposition, Ousmane Sonko, mais aussi Déthié Fall, Habib Sy et Aida Mbodj, qui n’ont pas pu prendre part à la course. La coalition « Yewwi Askan Wi » s’est ainsi retrouvée avec sa liste des suppléants, qui regroupe des candidats mal connus par l’écrasante majorité des électeurs.

La proximité entre la date de la célébration de la fête de Tabaski et le jour du scrutin, survenu à moins d’un mois, entre aussi en ligne de compte. Car beaucoup de musulmans sénégalais n’ont pas jugé nécessaire de retourner aussi rapidement dans leurs localités d’origine pour remplir leur devoir citoyen, après y avoir récemment célébré le sacrifice d’Abraham.

seneplus

Part.
Laisser Une Réponse

Exit mobile version