13 milliards de dollars, soit environ 6500 milliards de francs Cfa, c’est l’enveloppe dont le Sénégal a besoin pour une transition écologique réussie de son industrie. Le privé national est invité à jouer sa partition dans la mobilisation de ces ressources financières.

Le besoin du Sénégal, pour adapter son industrie au changement climatique et faire face aux conséquences de cette situation, est de 13 milliards de dollars, soit environ 6500 milliards francs Cfa, selon le Directeur général de La banque agricole (Lab) du Sénégal. Et d’après Malick Ndiaye, «le secteur privé, générateur d’emplois, est fortement attendu dans la contribution à l’atteinte de cette ambition, en plus de l’apport public par les institutions multilatérales de développement et partenaires techniques et financiers».

Cette manne financière ne peut pas seulement être financée par l’Etat. Le concours du secteur privé national est vivement attendu. Dans cette logique, un dialogue de haut niveau sur les mécanismes et opportunités sur le financement climatique a été organisé. Cet atelier de deux jours a réuni toutes les entités du privé national pour leur expliquer les voies et moyens à emprunter pour mobiliser des ressources financières du Fonds vert pour le climat.

«Le financement du secteur privé en vue d’une croissance résiliente et sobre en carbone pourrait aider notre pays à lutter contre la pauvreté et les inégalités», a déclaré Malick Ndiaye. Si le Directeur général de la Lab s’est contenté d’expliquer le bien-fondé d’un investissement du privé pour le climat. Le Secrétaire général du ministre de l’Economie, du plan et de la coopération a identifié les secteurs porteurs de croissance et par conséquent les niches de profit pour les investisseurs. Il s’agit, selon Alioune Ndiaye, de l’économie rurale.

«Nos pays contribuent faiblement au réchauffement climatique, mais nous sommes les plus impactés. Nous devons mener des politiques d’atténuation et d’adaptation. C’est dans cette logique qu’il faut comprendre le Fonds vert pour le climat. Malheureusement, nos pays ne tirent pas suffisamment de profit de mécanismes de ce genre. Car le processus d’accréditation est assez complexe. Lba est à accréditer. L’objectif du gouvernement est d’amplifier cet accès», a expliqué Alioune Ndiaye, tout en invitant le privé à investir dans «les start-ups qui s’activent dans l’économie rurale telle l’agriculture».

Revenant sur l’objectif de la rencontre, Malick Ndiaye, le directeur de la Lab, a expliqué que «La Banque agricole a compris très vite, le rôle qu’elle peut jouer dans la lutte contre cette crise climatique par la mobilisation de ressources additionnelles et le financement du secteur privé en particulier. C’est toute l’attention qu’il faut accorder à l’accréditation de Lab au fonds vert pour le climat. Ce statut confère à la banque le mandat de lever des fonds à des taux concessionnels au profit des acteurs économiques. Le challenge pour nous est de développer des partenariats permettant d’accompagner le secteur privé dans sa transition décarbonée et contribuer à bâtir une économie sénégalaise climato-intelligente. Ceci passera par la transformation de nos principaux systèmes de production».

Ainsi, le but recherché est de donner au privé, les moyens d’accélérer son accès aux investissements verts et d’engager ensemble dans la structuration d’un portefeuille de projets bancables pour la mobilisation de financement à court et moyen termes.

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