L’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique a tenu à apporter des éclaircissements sur le vaccin Kelamectin, suite à une alerte lancée sur les réseaux sociaux. Contrairement aux allégations, l’utilisation de l’Ivermectine dispose d’une autorisation au Sénégal et, est utilisée depuis longtemps, a fait savoir la directrice de ladite agence, Dr. Oumou Khalsoum Ndiaye, dans un communiqué de presse.

« Le produit incriminé à comme substance active l’Ivermectine. Il s’agit d’un médicament très utilisé dans le monde, comme anthelminthique (contre les nématodes gastro-intestinaux) en santé animale (chiens, chevaux, oiseaux, etc.), ainsi qu’en santé humaine, notamment pour le traitement des maladies parasitaires suivantes : l’onchocercose, la filariose lymphatique, l’ascaridiose, l’oxyurose, la trichocéphalose et la gale. En Afrique de l’Ouest, notamment au Sénégal, l’Ivermectine utilisé en santé publique comme antiparasitaire à large spectre, est inscrit sur la liste des médicaments essentiels de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) », souligne-t-elle dans le document.

D’après la même source, le produit est utilisé le Programme national de lutte contre les maladies tropicales négligées du ministère de la Santé, pour lutter contre les géohelminthiases, l’onchocercose et les filarioses lymphatiques. L’Ivermectine peut être administrée en topique, par voie orale (comprimés de 3 mg) ou par voie parentérale. (Source : VIDAL.www.vidal.fr).

«Bien qu’elle soit bien tolérée, son utilisation doit être prudente chez les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans. Par ailleurs, ledit médicament est une forme injectable exclusivement réservée à la santé animale et donc pas destinée à un usage humain au Sénégal.

Aussi, un tel produit bien qu’il soit injectable, n’est pas un vaccin, parce que, d’une part, un laboratoire d’hôpital ne peut pas tester un vaccin, et, d’autre part, un vaccin n’a jamais été introduit dans le PEV à travers un hôpital. Enfin, il y a lieu de noter que l’utilisation de l’Ivermectine n’a aucune incidence sur la santé reproductive et sexuelle, si utilisée comme indiqué », a expliqué Dr. Ndiaye.

leral

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