Le taux de croissance du Produit intérieur brut (PIB) est projeté à 10,1% en 2023 contre une prévision de 4,8% en 2022, a appris l’Aps, de source officielle.

‘’Globalement, le taux de croissance du PIB est projeté à 10,1% en 2023 contre une prévision de 4,8% en 2022’’, indique-t-on dans le projet de Loi de finances initiale.

Le Conseil des ministres a examiné et adopté, le mercredi 5 octobre, une loi de finances pour l’année 2023 projeté à plus de 6400 milliards de francs Cfa.

Selon le document dont l’APS a eu connaissance, ‘’cette croissance serait entièrement tirée par le secondaire (+22,4%) et, dans une moindre mesure, par les secteurs primaire (+4,9%) et tertiaire (+6,7%)’’.

La même source signale que le projet de loi de finances pour l’année 2023 (PLF 2023) ‘’est élaboré dans un contexte particulier où le Sénégal, à l’instar des autres pays du Nord comme du Sud, doit faire face, simultanément, à pas moins de quatre crises : sanitaire, climatique, économique et énergétique’’.

‘’Ces crises sont autant de défis pour l’Etat, dont le rôle de protection des citoyens est sollicité à un niveau inédit’’, selon le projet de budget qui ‘’matérialise la manière dont l’Etat, à travers la collecte et l’allocation des ressources, s’emploiera à relever ces défis aux fins d’apporter des réponses aux urgences sociales’’.

Le document note que l’’année 2023 devrait inscrire le Sénégal dans une nouvelle ère, avec le début de la production de pétrole et de gaz.

Il signale toutefois que ‘’l’économie nationale faisait face à des défis majeurs liés à la conjoncture internationale défavorable et, au plan interne, à la flambée des prix des produits alimentaires’’.

Selon le projet de LFI, ‘’l’activité économique au titre de l’année 2023, devrait se consolider à la faveur des effets attendus des différentes mesures de soutien à l’économie, dans le cadre de la mise en œuvre effective des projets prioritaires structurants inscrits dans le cadre du Plan d’Actions prioritaires ajusté et accéléré (PAP2A), notamment, dans les domaines agricole et pharmaceutique’’.

Il ajoute que la mise en œuvre des réformes de troisième génération inscrites dans le Programme de Réformes de l’Environnement des Affaires et de la Compétitivité (PREAC III), ainsi que l’exécution de la seconde phase du compact MCA-Sénégal ‘’Power to compact’’, seraient également d’un apport considérable dans le cadre de la relance de l’économie.

Le texte souligne par ailleurs, que ‘’l’économie nationale bénéficierait des retombées positives de l’exploitation des hydrocarbures mais aussi des effets de la saison des pluies, qui augure de bonnes productions et d’une campagne agricole prometteuse’’.

leral

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