Les experts du Réseau africain des laboratoires d’analyses des sols (AFRILAB) se sont réunis lundi 23 octobre 2023 à Dakar, la capitale du Sénégal pour échanger sur les analyses des sols, leur harmonisation, en vue de disposer d’une meilleure qualité des mesures effectuées par les laboratoires d’analyse des sols en Afrique subsaharienne.

« Renforcer la confiance dans la qualité des mesures effectuées par les laboratoires d’analyse des sols en Afrique subsaharienne », tel est le thème de cette rencontre de haute portée qui se tient dans les locaux de l’Institut sénégalais de recherche agricole (ISRA) jusqu’au vendredi 27 octobre 2023, en collaboration avec l’Institut de recherche pour le développement (IRD) et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

La session regroupe des représentants de 50 laboratoires de 40 pays, membres du Réseau africain des laboratoires d’analyses des sols. Pour Hanane Aroui Boukbida, ingénieure de recherche et responsable d’une plate-forme analytique des analyses chimiques et physiques du sols, des végétaux et des eaux, à l’Institut de recherche pour le développement, « aujourd’hui il y a des représentants de 40 pays de l’Afrique Subsaharienne qui participent à ce colloque ».

Elle a pour but de renforcer les capacités analytiques des membres du réseau AFRILAB en promouvant les bonnes pratiques pour assurer la fiabilité des données et en fournissant des recommandations sur les mesures d’hygiène et de sécurité dans le laboratoire.

Mme Boukbida qui s’exprimait en marge de l’ouverture des travaux de cette rencontre de formation AFRILAB 2023 qui doit se dérouler du 23 au 27 octobre 2023 à Dakar a expliqué que « le colloque porte sur les procédures de base en laboratoire en s’assurant que les échantillons de sol sont analysés avec une meilleure exactitude et précision par les institutions d’analyse opérant dans la région ».

Poursuivant son speech, l’ingénieure de recherche a renchéri qu’« à terme, nous recherchons à vérifier la qualité de nos données analytiques des sols, leur fiabilité, pouvoir harmoniser nos procédures et pouvoir les appliquer de la même façon ».

« Et bien sûr pour que nous soyons plus convainquant auprès du grand public, et des décideurs, il faut que nous soyons sûrs que nos données soient fiables, encore plus solides pour appuyer notre démarche scientifique et alerter sur ce qui se passe au niveau du sol, au niveau de la terre », a souligné l’ingénieure.

Concluant son allocution, elle a souligné qu’« aujourd’hui, on parle largement du changement climatique. Un exemple de dosage du carbone stocké dans les sols qui sortent des Laboratoires ».

VivAfrik

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