L’assainissement est une problématique lancinante dans les pays en voie de développement. Au Sénégal, l’assainissement non collectif est le plus répandu dans les ménages. D’ailleurs, des études montrent qu’au Sénégal, plus de 70% des ménages ont recours à l’assainissement autonome.

«Quand on parle d’assainissement autonome c’est par opposition à l’assainissement collectif avec le système d’égout. Il s’agit d’ouvrages qui ne sont pas raccordés au système d’égout. Les dernières études ont montré que plus de 70% des ménages sénégalais ont recours à ce type d’assainissement», explique El h. Abdourahmane Dione.

Justement, l’Association sénégalaise de normalisation organise un atelier de formation de deux (02) jours à Dakar, axé sur les normes nationales sur les ouvrages d’assainissement non collectif. Le but est de faire connaître la nouvelle norme NS 17-074 relative aux ouvrages de stockage domestiques des boues de vidanges communément appelés fosses septiques.

Selon le président de l’Association sénégalaise de normalisation, cette norme ainsi que les normes ISO relatives aux ouvrages d’assainissement non collectif adaptées par notre pays, visent collectivement à améliorer la santé, à réduire l’impact environnemental dans les chaines de services d’assainissement et à offrir des systèmes d’assainissement sécurisés pour contribuer à changer la vie de deux (02) milliards de personnes ; mais aussi l’atteinte de l’Odd6 «eau propre et assainissement» d’ici 2030.

L’atelier s’inscrit dans le cadre du projet de déploiement et de mise en œuvre des normes sur l’assainissement autonome, lancé depuis 3 ans par l’Association sénégalaise de normalisation. «L’objectif est de sensibiliser les différentes parties prenantes de l’assainissement sur les normes internationales ISO sur l’assainissement autonome», souligne M Dione.
Tribune

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