La troisième phase du Projet d’amélioration de la productivité du riz (Papriz 3) sera un appui important pour l’atteinte des objectifs du Programme national d’autosuffisance en riz (Pnar). C’est ce qu’a fait savoir, ce lundi, le secrétaire général du ministère en charge de l’agriculture et de l’équipement rural, Papa Malick Ndao.
Le Papriz intervenait depuis 2010 dans la vallée du fleuve Sénégal (nord) durant ses deux premières phases. La troisième phase (2022-2027) cible prioritairement Dagana, Podor et Matam, dans la partie nord du Sénégal.
« Le Papriz 3 aura un impact réel sur la production de riz au Sénégal à travers le renforcement et l’élargissement de la chaine de valeur du riz irrigué au niveau de la vallée du fleuve Sénégal », a confié le secrétaire général du ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural.
Dans la foulée, M. Ndao souligne que « le projet cadre parfaitement avec les objectifs du Programme national d’autosuffisance en riz (Pnar) (…) dont une part importante est attendue de la vallée du fleuve Sénégal ».
Il a signalé la mise à disposition d’experts japonais dans les domaines de l’irrigation, de la production, de la commercialisation et du marketing, pour, dit-il, « évaluer et développer une stratégie nationale hautement productive et compétitive ».
« L’objectif du Papriz est d’appuyer techniquement tous les maillons de la chaine de valeur depuis les aménagements rizicoles jusqu’à la commercialisation en passant par la production et la transformation afin d’améliorer la productivité et la rentabilité de la riziculture dans la vallée du fleuve Sénégal », explique la Jica.
Le chargé d’affaires de l’ambassade du Japon à Dakar, Nakjima Daisuké, a réaffirmé la disponibilité de son pays à accompagner le Sénégal dans le développement des infrastructures agricoles, à travers notamment l’assistance technique.
Il a aussi salué les résultats probants issus des phases 1 (2010-2015) et 2 (2016-2021) du Papriz. Selon le diplomate japonais, « le projet a eu un impact sur l’amélioration de la productivité et de la qualité du riz ». D’après lui, la « vulgarisation des techniques rizicoles et la gestion et maintenance des systèmes d’irrigation », a permis une « réduction des pertes post-récoltes ».
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