Pour l’exercice budgétaire 2021, le Conseil départemental de Vélingara a obtenu de l’Etat, un budget général de 269 millions 818 mille 115 francs Cfa, réparti comme suit : 154 millions 818 mille 115 francs pour le fonctionnement et 115 millions de francs pour les investissements. Le président de cette institution, Ibrahima Barry, et son Secrétaire général ont rendu compte de l’utilisation de ces fonds publics aux conseillers, à l’adjoint du Préfet du département et au représentant du percepteur municipal.

C’était hier vendredi, dans la salle des délibérations de la mairie de la ville. A l’unanimité, les conseillers présents ont approuvé et validé le contenu du document présenté ou compte administratif. Dans ledit document se trouvent les dépenses en fonctionnement et en investissement, ainsi que les budgets y afférents. Pour les investissements, le conseil a fait «beaucoup de réalisations dans le secteur de l’éducation en termes de construction et subvention aux associations d’étudiants, dans le secteur de l’agriculture, de la santé, pour la jeunesse et le sport». «Nous avons fait beaucoup de constructions qui relèvent généralement des compétences des mairies qui ont beaucoup plus de moyens, mais il fallait le faire», a renseigné Ibrahima Barry.

Une pratique de transparence approuvée par le représentant du percepteur, qui a fait état de la congruence notée avec le compte de gestion de la perception municipale. Un devoir de transparence et de reddition de compte salué par l’autorité administrative. Mamadou Lamine Ngom a exhorté Ibrahima Barry et son équipe à poursuivre dans la même lancée pour le bénéfice des populations pour lesquelles l’Etat a mis ces fonds à leur disposition.

Le président Barry a profité de cette session ordinaire de son institution pour décliner le programme qu’il entend dérouler, avec la caution des conseillers, pour l’année 2023. Il a déclaré : «Nous voulons nous appesantir sur des problématiques telles que le marketing territoriale, vendre la destination Vélingara à travers l’organisation d’une Foire économique ouverte à la sous-région couplée à un festival culturel (Festiwel), avec des groupes ethniques comme invités d’honneur, créer des opportunités d’affaires pour booster l’économie locale, etc. Nous allons travailler aussi à introduire de nouvelles races bovines, caprines, ovines, pour améliorer le potentiel génétique.»
lequotidien

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