L’Ong koweïtienne Direct Aid Society (Das) poursuit ses actions humanitaires à travers des camps de chirurgie destinés aux enfants d’âges compris entre 0 et 15 ans. Pour l’édition 2024, ce sont plus de 150 enfants qui sont ciblés par les équipes de Das et de son partenaire dans ce projet de l’Hôpi­tal pour Enfant de Diamniadio (Hed).

Entamées à la mi-octobre, les opérations vont se poursuivre jusqu’au mois de décembre. «Nous nous retrouvons ici encore une fois dans le cadre du lancement d’un énième camp de chirurgie gratuite que l’Hôpital pour enfant de Diamniadio organise en collaboration avec l’Ong Direct Aid Society (…)

Pour cette année ci, nous avons démarré un camp de chirurgie qui prendra en charge plus de 152 enfants», a indiqué jeudi Fadel Ndiaye, chef de service administratif et financier de l’Hôpital pour enfant de Diam­niadio.

«La particularité de cette année, c’est la prise en charge des cas lourds qui nécessitent de fortes sommes pouvant aller jusqu’à 1 million de francs pour une intervention chirurgicale (…)

C’est pourquoi cette année, l’Ong a pris la décision de prendre en charge 18 enfants avec des cas lourds pour un montant global de 10 millions de francs», a poursuivi M. Ndiaye s’exprimant à la journée de lancement du camp dans l’enceinte de l’hôpital.

A ces cas s’ajoutent, selon lui, une centaine d’autres pour des opérations ambulatoires et le tout pour un coût global de 30 millions de francs.

«Une énorme fierté» et un «engagement commun de garantir un accès aux soins de qualité pour chaque enfant». C’est ainsi que le directeur de l’Ong Direct, Mouhamad Lemine Hamady, apprécie la tenue du camp de chirurgie. «C’est un projet que nous avons pu organiser grâce à un partenariat solide avec l’Hôpital pour enfant de Diamniadio.

Ce camp est destiné à offrir des soins chirurgicaux gratuits aux enfants de familles vulnérables pour lesquelles l’accès aux soins reste souvent difficile», a ainsi noté M. Hamady.

Destinés exclusivement aux petits depuis ses débuts en 2109 pour un total de 628 cas traités, les camps vont s’ouvrir aux femmes avec l’ouverture d’un service gynécologique.

C’est le directeur de l’Ong qui l’a affirmé sans toutefois la date de démarrage dudit service.

«Nous allons faire beaucoup de camps pour les enfants et bientôt pour les femmes parce qu’il y a un service de gynécologie», a-t-il assuré.

lequotidien

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