A Djeddah Thiaroye Kao, localité située au cœur de la banlieue, qui abrite les plus grands bassins de rétention de la banlieue, le Dg de l’Onas a profité de cette journée de «Setal sunu reew» pour organiser une opération de faucardage, qui consiste à couper et exporter les roseaux et autres herbacées poussant dans l’eau des canaux, mais aussi le curage des bassins.
«Nous sommes au bassin de Bagdad. Cette opération va s’étendre sur l’ensemble du réseau des bassins de rétention», a fait savoir Dr Cheikh Dieng.
Le Directeur général de l’Onas espère un meilleur entretien de ces infrastructures érigées pour lutter contre les inondations.
«Ce bassin, fortement agressé par des ordures ménagères ici à Djeddah où nous avons 52 m3 d’eau, joue un rôle extrêmement important dans la stratégie de prévention des inondations. Et le constat est là, vous avez vu, tous ces bâtiments sont restés là parce que nous avons un bassin qui est capable de collecter ces eaux et un réseau de drainage pour les amener jusqu’à Malika, vers la mer.
Ce dispositif, nous allons le sauvegarder pour pouvoir prévenir les inondations dans l’ensemble du bassin versant qui est desservi par ces bassins de rétention jusqu’au Lac de Thiourour, et à partir de là-bas, nous allons reprofiler le canal d’évacuation des eaux pour arriver à Malika.»
En cette période prè-hivernale, l’Onas est toujours sollicité par les populations pour l’évacuation des eaux ou déboucher des égouts après la fête de la Tabaski.
Face à la presse, Dr Cheikh Dieng demande aux maires de prendre les dispositions pour mettre en place une police de propreté. «Pour que ces bassins bénéficient d’une surveillance qui empêchera les populations de déverser des ordures.
A la Sonaged, je leur demande de mettre sur pied un dispositif de collecte des ordures qui soit assez éloigné des bassins qui jouent un rôle stratégique dans la survie de ces populations.
Et je dis aux populations que notre survie dans ces quartiers est intimement liée à l’existence et à la fonctionnalité de ces bassins», note Cheikh Dieng. Il poursuit : «Aujourd’hui, l’Onas a un dispositif pour pouvoir accompagner les communautés dans les efforts, les travaux, mais aussi dans les activités de prévention des inondations.
Ce seront des activités de curage des canalisations, entre autres. Mais, nous sollicitons aussi l’accompagnement des populations pour tout ce travail d’intérêt national.»
Lequotidien
