Le démarrage de l’étude hydrologique et hydrogéologie pour une proposition de mesures structurelles sur quelques bassins versants du Sénégal a été lancé ce mardi. Elle concerne les sept zones les plus inondables, à savoir le triangle Dakar-Joal-Tivaouane, y compris les villes de Thiès, Joal, Mbour et toute la région de Dakar, mais également les axes Touba-Diourbel, Kaolack-Kaffrine et les régions de Kédougou, Tambacounda et Kolda.
«Ce sont des villes qui, si on fait une combinaison entre le niveau de vulnérabilité et la taille des populations, sont les plus exposées», dit Madické Cissé, directeur de la Prévention et de la gestion des inondations au ministère de l’Eau et de l’assainissement.
Cette étude sera financée à hauteur de près 2 milliards de francs par l’Agence française de développement (Afd).
Le marché sera exécuté par le groupement Sepia alpha consulting. «Ce sont des avant-projets sommaires et également des coûts qui seront mis en œuvre pour chaque solution à faire promouvoir selon le type d’aléas ou bien selon la vulnérabilité», dit Madické Cissé.
A l’en croire, c’est un marché qui fait suite à celui du Projet de gestion intégrée des inondations au Sénégal (Pgiis). Il permettra d’avoir une cartographie des zones inondables et à risques d’inondations sur toute l’étendue du territoire.
L’étude va durer 22 mois. Le directeur de la Prévention et de la gestion des inondations au ministère de l’Eau et de l’assainissement a invité le groupement Sepia alpha consulting à accélérer la cadence pour finir le travail à date échue. «C’est pour pouvoir entamer la deuxième phase du plan décennal des inondations», précise-t-il.
lequotidien