Au premier trimestre de l’année 2024, le Produit intérieur brut (Pib) réel, corrigé des variations saisonnières (Cvs), a diminué de 2,2%, par rapport au trimestre précédent.
Selon l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd), cette situation est consécutive au repli des valeurs ajoutées des secteurs primaire (-4,7%), secondaire (-2,9%) et tertiaire (-0,7%). En outre, les taxes nettes de subventions sur les produits ont fléchi de 4,0%.
S’agissant des composantes de la demande intérieure, ajoute l’Ansd, la consommation finale globale a progressé de 2,1%. Toutefois, la formation brute du capital fixe et les exportations ont reculé, respectivement, de 8,3% et 6,6%.
«Par rapport à la même période de l’année 2023, le Pib réel du premier trimestre de 2024 s’est accru de 2,3%.
Cette augmentation s’explique principalement par la bonification des activités des secteurs primaire (+4,9%), tertiaire (+3,4%) ainsi que des taxes nettes (+3,9%).
Toutefois, la progression est limitée par la contraction des activités du secondaire (-2,2%) », explique l’Ansd.
Sous l’angle de la demande, le dynamisme de l’activité économique au premier trimestre de 2024, par rapport au même trimestre de l’année précédente, est impulsé par l’accroissement de la consommation finale (+5,3%) et de la formation brute de capital fixe (+4,6%). En revanche, les exportations de biens et services en volume ont chuté de 7,5%.
Le Pib nominal est évalué à 4 293,5 milliards de FCFA au premier trimestre de 2024.
Actu-Economie