Selon Les Échos qui cite le point mensuel de conjoncture du mois d’avril publié par la Dpee, le solde budgétaire est ressorti provisoirement déficitaire de 858,4 milliards à fin avril 2022, contre un déficit de 638,0 milliards à la même période un an auparavant.

Au titre des ressources, elles sont constituées de recettes budgétaires chiffrées à 944,6 milliards et de dons estimés à 37,8 milliards.

La poursuite de la bonne tenue des ressources est attribuable aux recettes budgétaires qui ont enregistré un accroissement de 223,5 milliards (+31,0%), sous l’impulsion, à la fois, des recettes fiscales (+31,5%) et des recettes non fiscales (+22,3%).

S’agissant des recettes fiscales, estimées à 896,6 milliards, leur progression reflète la bonne tenue des recouvrements des impôts directs (327,6 milliards), des taxes sur biens et services intérieurs (252,1%) et des droits mobilisés au cordon douanier (277,3%) qui se sont accrus, respectivement, de 89,4 milliards, 91,9 milliards et 63,7 milliards, à fin avril 2022.

Toutefois, ce dynamisme a été atténué par des replis respectifs de 31,7 milliards et 6,2 milliards du Fsipp collecté et de la taxe à l’exportation d’arachides.

Quant aux recettes non fiscales, elles ont augmenté de 8,8 milliards à la faveur de la hausse de la redevance radioélectrique (15,4 milliards) et des dividendes (6,8 milliards) qui se sont accrus respectivement de 4,4 milliards et 1,9 milliard.

Au chapitre des dépenses budgétaires, elles ont été exécutées à hauteur de 1840,9 milliards à fin avril 2022, contre 1390,8 milliards un an auparavant, soit une hausse 32,4%.

Cette progression s’explique par l’augmentation soutenue des dépenses d’investissement et, dans une moindre mesure, de celles des dépenses de fonctionnement, notamment les transferts et subventions.

En effet, les dépenses en capital ont progressé de 45,8% pour se situer à 732,1 milliards, à fin avril 2022, sous l’effet essentiellement du renforcement des investissements financés sur ressources intérieures. Ces derniers se sont accrus de 200,7 milliards pour s’établir à 479,4 milliards.

Concernant les transferts et subventions, estimés à 529,2 milliards, une hausse de 42,1% a été enregistrée en glissement annuel.

En outre, la masse salariale et les charges d’intérêts sur la dette sont évaluées respectivement à 308,2 milliards et 142,7 milliards, soit des progressions respectives de 9,1% et 15%.

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