Le Sénégal est embarqué dans un train qui fonce à toute vitesse, sans itinéraire clair, conduit par des mains hésitantes et une boussole cassée. Nous avions cru au renouveau, mais au fil des kilomètres, le paysage reste le même : endettement incontrôlé, absence de réformes structurelles, et navigation à vue.

Après dix ans de contestation, le gouvernement actuel, qui dénonçait avec véhémence les dérives de ses prédécesseurs, se noie dans ses propres contradictions. Ils nous avaient promis une rupture, une gestion rigoureuse, une gouvernance transparente.

Mais les postes ont simplement changé de mains, sans que les pratiques ne changent.

Ils hésitent, tâtonnent, et découvrent avec stupeur la rudesse du pouvoir. Les décisions sont retardées, les réformes de fond sacrifiées, et le pays continue de s’endetter sans projet structurant.

À ce rythme, plus nous tardons à descendre, plus le retour sera coûteux.

L’inaction se paie au prix fort : chômage galopant, inflation persistante, et institutions fragilisées. Gouverner, ce n’est pas pleurer sur le passé, c’est bâtir l’avenir. Ce n’est pas lister des obstacles, c’est trouver des solutions. Un pays ne se dirige pas par des complaintes, mais par une vision claire et un leadership assumé.

Le Réveil Citoyen n’est pas une option, c’est une urgence.

Nous refusons d’être les passagers passifs d’un train qui déraille. L’histoire ne pardonne pas aux nations qui attendent un miracle. L’avenir appartient à ceux qui savent où ils vont, pas à ceux qui errent en espérant que la route s’éclaircira d’elle-même.

pressafrik

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