PRISE EN CHARGE DES MALADIES NON TRANSMISSIBLES : HEMODIALYSES DE TOUT LE PAYS, SAUVONS-LES DES PENURIES RECURRENTES.

Ce célèbre slogan au plus fort du marxisme-léninisme peut être adapté au contexte sanitaire actuel concernant une frange de malades victimes de pathologies non transmissibles. Encore une autre alerte apprend-on à nouveau auprès des hémodialysés.

Il ne se passe pas une année sans que des malades ne se signalent d’une manière alarmante sur l’état du stock de leurs médicaments. Est-il normal que régulièrement nos malades nous émeuvent sur les risques qu’ils encourent au vu de la rupture attendue de leurs soins ?

Pourtant, les machines ont été réparées dernièrement suite à la levée de bouclier des mêmes malades mais le soulagement n’était que de courte durée. Après cette frayeur des machines en panne, survient la hantise de la rupture de stock de kit de dialyse. La fin de ce mois est annoncée comme la date fatidique de cette endémie de la rupture des consommables.

Le kit de dialyse est un consommable qui a l’avantage de réduire la charge de travail. C’est un filtre comportant des fibres synthétiques creuses dans lesquelles le sang circule alors que le dialysât circule à contre-courant à l’extérieur de ces fibres.

Le kit de dialyse est essentiellement composé de seringues, de pansements jetables, de forceps, un set de perfusion médicale, de tampons de soins médicaux etc. Le kit de dialyse permet d’obtenir des flux sanguins appropriés pour effectuer le traitement de la dialyse.

La dialyse dure généralement 4 heures et est effectuée 3 fois par semaine. L’accès vasculaire par la dialyse est un cathéter (d’environ 20 cm de long avec un diamètre de quelques millimètres). Dans le traitement des hémodialyses, il y’a deux types de kits. D’une part il y’a le kit utilisé pour la machine de dialyse. D’autre part, il y’a les barquettes, c’est à dire les compresses entre autres. Une logistique importante dans la prise en charge des patients.

Comme si on joue à se faire peur chaque année alors qu’une simple coordination règle définitivement cette alerte annuelle. La controverse renvoie à trois acteurs : la PNA SA, la CMU et le MSAS alors qu’une seule entité au vu de ses responsabilités suffirait à y remédier.

Les investissements consentis par l’Etat inspirés par la vision du Chef de l’Etat dans la prise en charge des hémodialysés entre autres ne méritent pas le désenchantement des malades et ce qui ressemble fort à de l’à peu près dans la gestion de ce qui est advenu d’appeler un problème de santé publique.

Le remède, c’est la planification qui est le maître mot de toute gestion surtout de stock. Elle permet d’assurer une gouvernance efficace et efficiente de l’approvisionnement et de la consommation. Ceci en attendant que la mise en œuvre de la loi sur la transplantation d’organes dont le début d’application a été annoncé. Vivement alors. Lorsqu’on arrivera à cette révolution sanitaire sous nos cieux, si rien ne s’améliore dans la planification, les mêmes choses produiront les mêmes effets.

Pour l’heure, l’urgence est de venir au chevet des hémodialysés le plus rapidement possible et pour cela les arriérés dus aux fournisseurs doivent aussi être épongés. Il est nécessaire que la question des prises en charge de nos malades ne souffre plus des aléas de la comptabilité des administrations. Une réflexion doit être menée à cet effet regroupant entre autres des professionnels des assurances pour y remédier à long terme.

xibaaru

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