Ibrahima Hamidou Dème s’est prononcé sur l’affaire des 125 milliards de F Cfa qui a poussé le parquet financier à ouvrir une information judiciaire sous les chefs d’inculpations d’association de malfaiteurs, blanchiment de capitaux, escroquerie portant sur les deniers publics, corruption, trafic d’influence et abus de biens sociaux. «L’histoire est entrain de bégayer.

Il y a une dizaine d’années, après la deuxième alternance de 2012, une juridiction très utile contre la corruption et l’enrichissement illicite a été pervertie par son instrumentalisation par l’exécutif», a indiqué l’ancien magistrat spécialisé en droit pénal et procédure.

Le ‘’juge’’ Ibrahima Hamidou Dème estime également que le pool judiciaire financier, qui a corrigé certaines imperfections de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), semble suivre le chemin d’une justice dévoyée par sa politisation.

«L’obligation de redevabilité et l’impératif de recouvrer nos deniers publics spoliés ne doivent cependant pas entraîner la justice à faillir à ses obligations d’une justice indépendante et impartiale, seule pouvant garantir un procès équitable», ajoute le juriste spécialisé en droit de l’enfant et de lutte contre la corruption sur sa page Facebook.

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