L’Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass (Ussein) parie sur la promotion d’un enseignement supérieur professionnalisant pour accompagner la transition agro-écologique des systèmes alimentaires.

 A l’Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass (Ussein), les étudiants, inscrits dans les 5 licences en agro-écologie, participent à un atelier de renforcement sur la professionnalisation au niveau de l’enseignement supérieur. «Il s’agit d’un projet de recherche entre des équipes françaises, l’Ussein et d’autres universités sénégalaises pour renforcer la formation professionnalisante au niveau de l’enseignement supérieur, axé principalement sur l’agro-écologie et à l’alimentation durable», précise Ndèye Coumba Touré Kane, Rectrice de l’Ussein, qui a présidé la cérémonie officielle de lancement de l’atelier qui dure cinq jours. Il a été mis en œuvre conjointement avec l’Institut Agro de Dijon et des organisations de producteurs au niveau du Sénégal.

L’activité s’inscrit dans le cadre du projet Pettal (Promouvoir un enseignement supérieur professionnalisant ancré dans les territoires pour accompagner la transition agro-écologique des systèmes alimentaires). «Depuis son lancement, le projet Pettal montre que c’est un modèle de co-construction et de partenariat équitable entre partenaires français et sénégalais. Sa structuration en work- package ou lot de travail est co-coordonnée par une paire d’acteurs (Sénégalo-française), confirmant que les collaborations, qui se consolident de jour en jour, sont un gage de pérennité indéniable», ajoute Ndèye Coumba Touré Kane.

La cérémonie s’est déroulée en présence notamment d’enseignants-chercheurs de l’Institut Agro de Dijon (France), d’étudiants, d’enseignants de l’Ussein. «C’est un projet de construction», avance Diégane Diouf, coordonnateur du projet. Par conséquent, 5 des 35 licences professionnalisantes de l’Ussein, sur la thématique «Agro-écologie et systèmes alimentaires durables», sont visées par le programme, à en croire la Rectrice qui a affirmé que l’objectif est d’écouter les étudiants qui ont bénéficié de la formation au niveau de l’Ussein, les enseignants-chercheurs et le monde socio-professionnel.

«L’Adn de l’Ussein, c’est l’employabilité des étudiants en tenant compte des diagnostics, des modalités pratiques de cette alternance et voir comment impulser une dynamique allant dans le sens de réformer les curricula de formation, dans le sens de renforcer la professionnalisation des licences», renchérit, pour sa part, Diégane Diouf, directeur de l’Ufr Sciences sociales et environnement de l’Ussein.

lequotidien

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