L’antenne Sud-Est de la Convention des jeunes reporters a organisé un atelier de mise à niveau des journalistes en termes de respect de leurs obligations légales et contractuelles. Grâce à son partenaire Natural resource governance institute (Nrgi), elle a outillé une dizaine de journalistes sur les enjeux du secteur minier et particulièrement la méthodologie du suivi des obligations légales et contractuelles dans les zones d’exploitation minière pour réduire les conflits, la pauvreté et aussi l’impact de ces activités sur l’environnement.

«Dans ces zones, il y a le caractère corruptogène du secteur, les velléités de camouflage qui commandent de veiller à ce que les parties prenantes du secteur, notamment l’Etat et les compagnies, respectent et mettent en œuvre les exigences consignées à la fois dans la loi et dans le contrat», explique Ibrahima Diabakhaté, président de l’antenne Sud-Est de la Cjrs.

Lors de cette rencontre tenue jeudi à Kédougou, les reporters ont revisité les dispositions de la loi portant Code minier, de la loi sur le contenu local dans le secteur minier ou encore de certains contrats et avenants.

Autant d’outils pour permettre aux journalistes bénéficiaires de la formation de maîtriser les obligations liées aux aspects sociaux des contrats, à l’environnement et à l’effectivité de certains fonds prévus dans le Code minier.

Ce processus de «capacitation» était nécessaire aux professionnels des médias qui vont réaliser des enquêtes sur les impacts du Fonds d’investissement social et environnemental (Fise) dans la commune de Tomboronkoto et dans le département de Kédougou grâce à un financement de Nrgi, dans le cadre du programme Traces. Finalement, les bénéficiaires de la formation ont mis en place le «Réseau des journalistes pour le suivi des obligations légales et contractuelles des entreprises minières de la région de Kédougou».

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