Les besoins de consommation sont à la 3ème place dans la hiérarchie des préoccupations des Sénégalais. C’est ce qui ressort du rapport provisoire de l’étude relative aux crédits commanditée par le ministère de la Microfinance et de l’économie sociale et solidaire.

Les besoins de consommation occupent l’avant-dernière place dans la hiérarchie des préoccupations des Sénégalais faisant appel aux crédits.

«Les Sfd financent principalement des besoins liés aux activités économiques de leurs membres/clients.

A la lumière du graphique construit à partir des données issues des enquêtes, 78% des crédits des Sfd sont orientés dans le financement des activités économiques. Les principaux besoins financés sont les besoins de trésorerie, qui occupent la première place avec 30%, suivis des besoins d’équipement avec 21%.

Seulement 22% des financements octroyés par les Sfd sont destinés aux besoins de consommation», lit-on dans le document.

Les femmes sont relativement bien présentes dans le membership/clientèle des Sfd. «D’après les résultats de l’enquête réalisée dans le cadre de cette étude auprès d’une quarantaine de Sfd suffisamment représentatifs du secteur, les femmes représentent entre 25 et 49% dans 38, 10% des Sfd, entre 50 et 75% dans 38, 10% des Sfd, plus de 75% dans 19, 05% des Sfd.

C’est seulement dans moins de 5% des Sfd que les femmes représentent moins de 25%», indique le document.

«Après le crédit, le transfert d’argent est l’activité la plus importante, mais sa contribution dans la rentabilité reste limitée par la réglementation qui oblige les Sfd à jouer le rôle de sous-agents pour les banques avec lesquelles ils sont contraints de partager les marges réalisées.

Le principal obstacle à la diversification des offres des Sfd reste la réglementation prudentielle, avec la limitation des activités autres que l’épargne et le crédit.

Cette situation limite considérablement les capacités des Sfd à générer des revenus et fait de l’activité de crédit la principale source de revenus, avec comme levier essentiel le taux d’intérêt», souligne-t-il. «Pour ce qui est des jeunes, leur représentation dans le membership/clientèle des Sfd reste relativement faible par rapport à leur poids démographique au niveau du pays.

D’après les résultats de la même enquête, les jeunes représentent entre 25 et 49% dans 42, 86% des Sfd, entre 50 et 75% dans 21, 43% des Sfd», note le document.

lequotidien

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