Ousmane Sonko voudrait rester un opposant éternel. Ce manteau d’opposant lui va si bien car il excelle plus dans l’adversité que dans la gestion du pouvoir. Le leader radical ne se sent pas bien dans la peau d’un homme du pouvoir.

Il aime les grands rassemblements avec lui en héros qui harangue les foules avec des propos acerbes à l’encontre de ses adversaires.

Aujourd’hui Premier ministre, l’opposition manque à Sonko.

Alors il critique un système qui n’existe plus et en invente celui des juges et des fonctionnaires. Voici la colère de Sonko contre un système invisible…

Ousmane Sonko a la nostalgie des grandes foules et sa langue le démange.

Il veut s’en prendre à ses adversaires. Sauf que ceux-ci ne sont pas sortis de leur hibernation. Ousmane Sonko leur guette dans leurs moindres mouvements, attendant la plus petite erreur de leurs parts pour leur sauter dessus. Alors, il ne les lâchera pas jusqu’à ce qu’il soit vidé de leur sang.

Car, tout le monde sait comment il peut se montrer impitoyable.

diomaye

Ousmane Sonko invente un système toujours présent malgré la fuite en avant de Macky Sall et l’absence des opposants sur le terrain.

Pour Sonko le système est toujours là et il veut le combattre. Pour lui et surtout pour Guy Marius Sagna, le système qui les a combattus est toujours présent.

Donc, ils ont un long combat à mener.

Alors que le Président Diomaye Faye qui est l’élu a été le premier sur les lieux au Centre de conférence international Abdou Diouf (CCIAD) suivi de toutes les institutions de la République pour la tenue des Assises de la justice, Ousmane Sonko brillait par son absence.

On raconte que c’est lui qui est derrière cette mise en garde de Bassirou Diomaye Faye : « On ne sera pas une République des Juges ». Une mise en garde qui sonne à l’endroit des juges. Ils ne détiennent pas le calendrier de poursuites judiciaires à l’endroit des dignitaires de l’ancien régime.

Il n’y a qu’un seul, le vrai et est entre les mains d’Ousmane Sonko qui a établi sa propre liste et l’ordre de passage des dignitaires de l’ancien régime. Il a même décidé de leur sort.

Guy Marius Sagna caractérise ainsi le système toujours vivant : « le système en question est encore là. Nous avons changé de président de la République et de Premier ministre ; les ministres et les directeurs de certaines administrations ou entreprises publiques ont, eux aussi, changé.
Mais il ne faudrait pas en déduire pour autant que le système se réduit à cela.
Ce système est toujours là. Au sein des tribunaux, les mêmes procureurs qui m’avaient envoyé en prison à six reprises, sous le règne de Macky Sall, siègent toujours ».
Macky Sall (à gauche) et Ousmane Sonko (à droite)

Pour Guy-Marius Sagna et son patron, Ousmane Sonko, le système est toujours là. Mais il n’a pas de nom.

Alors Sonko part en guerre contre un système invisible. Pour lui, le système, ce sont les juges, les administrateurs, les fonctionnaires, le journalistes…

Et pourquoi pas les 18 millions de Sénégalais.

Comme ça la boucle est bouclée. Il peut tenir solidement alors le bâton. Gare à celui qui trébuche et dont la tête va être réduite en morceaux.

Au lieu de se montrer plus efficacement à la tête de la Primature où il a été nommé en montant qu’il opte pour un système de rupture depuis l’avènement de Bassirou Diomaye Faye, Ousmane Sonko se dirige vers une autre voie, rien que pour divertir le Sénégalais.

Une attitude visant à souligner ses nombreuses insuffisances, commence à semer le doute dans la tête de nombre des Sénégalais.

Ousmane Sonko passe-t-il pour être un des hommes de la situation ? Les faits montrent pour le moment qu’il est assurément loin de l’être. Pris seulement par son désir de vengeance.

xibaaru

Part.
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