Ils ont joué lors de la présidentielle et continuent encore de se jouer de nous. Et c’est la démocratie qui prend un sacré uppercut. Macky Sall et Ousmane Sonko se sont donné la main lors de l’élection présidentielle au détriment d’un candidat, d’une coalition et de tous ceux qui croyaient en eux.

Aujourd’hui encore, ce duo de politicien « joueurs » et « trompeurs » s’évertuent à se moquer de la confiance des Sénégalais. A l’Assemblée, L’APR et Benno Bokk Yaakaar jouent au yoyo politique pour faire croire à leur adversité. Et sur les plateaux télés, des politiciens s’adonnent à une comédie digne de Molière.

Juste pour faire croire qu’ils sont adversaires. Mais la vérité est ailleurs.

La vérité des urnes du 24 mars 2024 est le fruit d’une vaste machination perpétrée par deux grands « magiciens » de la politique. L’ancien président Macky Sall et l’ancien opposant radical, Ousmane Sonko se sont joués de leurs électeurs et de leurs sympathisants en créant une fausse crise pour détourner les attentions sur leurs machinations en coulisses.

Tout le monde a appris au lendemain de la prestation de serment du nouveau président et dans la foulée de la nomination de Ousmane Sonko comme premier ministre, le « Protocole du Cap Manuel » qui a engendré le nouveau régime.

Ce qui se passe aujourd’hui au Sénégal, est le fruit de l’Alliance politique incestueuse Macky-Sonko.

sonko

Cette alliance a dérouté tous les Sénégalais qui se croyaient maîtres de leurs destins. Macky et Sonko ont créé le nouveau destin des Sénégalais au détriment de la vérité des urnes.

Ils ont créé leurs crises mais négociaient en secret dans leurs chambres sombres. Ils ont transporté à l’Assemblée nationale le fruit de leur liaisons dangereuses. L’APR qui force le Premier ministre à faire sa Déclaration de Politique Générale tout en le menaçant d’une motion de censure.

Une scène théâtrale magistralement exécutée par Abdou Mbow qui est le Molière des temps modernes. Ils ont même transporté leurs farces dans le système judiciaire.

Les poursuites judiciaires jadis brandies contre les membres de la famille de l’ancien président qui ont eu à gérer des fonds publics, sont abandonnées.

Les « 400 mille » des 18 millions de Sénégalais réclamés à Aliou Sall par Ousmane Sonko sont aux oubliettes. Les 1000 milliards « dilapidés » par l’ancien ministre Mansour Faye, frère de l’ex première dame, sont rangés dans les tiroirs. Les connexions entre la fondation « Servir le Sénégal » de l’épouse de l’ancien président et la Banque Marocaine du Commerce Extérieur (BMCE) sont écrasées.

Une convention liant les Fondations “BMCE Bank” et “Servir le Sénégal” a été signée en 2014 à Dakar pour la construction d’un complexe d’apprentissage et de formation pour les enfants déscolarisés.

La cérémonie de signature de cet accord a été présidée par l’ex Première Dame du Sénégal Mme Marième Sall, en présence de la présidente de la Fondation BMCE Bank, Leila Mezian Benjelloun, du président du Groupe BMCE Bank, Othman Benjelloun et de l’administrateur et DG de ce même Groupe, Brahim Benjelloun-Touimi.

Où est le complexe et où sont les milliards affectés à sa construction ?

Le summum de la farce s’est joué avant même la présidentielle.

Ce fut une farce contre la démocratie. Saviez-vous que Macky Sall, son opposant radical, Ousmane Sonko et le candidat malheureux qui avait accusé les juges du Conseil Constitutionnel de Corruption, Karim Méissa Wade, étaient tous d’accord pour le report de la présidentielle ?

Ousmane Sonko voulait ce report pour pouvoir bénéficier de l’amnistie et se présenter à la présidentielle.

Karim Wade qui était recalé au parrainage avait besoin de ce report pour faire partie de la liste des candidats.

Et Macky Sall serait le plus grand bénéficiaire de ce report puisqu’il prolongeait son mandat à la tête du Sénégal.

N’eût été la vigilance du Conseil Constitutionnel (CC), le plan Macky-Sonko-Karim allait fonctionner.

Le CC a catégoriquement refusé le report de la présidentielle et rappelé au président Macky Sall que son mandat expirait le 02 avril. Le CC a fait avorter le plan du trio qui complotait contre la démocratie. En lieu et place du projet avorté, Macky a choisi de soutenir l’opposition contre son propre candidat. Il a financé ses ennemis, trahi et tué son dauphin…

xibaaru

Part.

34 commentaires

Laisser Une Réponse

Exit mobile version