Comme à Matam, la région de Saint-Louis est également touchée par la montée des eaux du fleuve. Dans la commune de Diama (département de Dagana), le village de Debi Tiguet vit un véritable calvaire à cause de cette montée des eaux.

En effet, dans cette zone à terre argileuse, les eaux du fleuve ont débordé de leur lit, causant de nombreux dégâts. Outre les infrastructures de base comme les écoles, les routes, le centre de santé et autres, les terrains sont tous envahis par les eaux.

Une situation dramatique qui a plongé les populations de cette zone dans le désarroi.

Face à cette situation difficile, les habitants n’ont pas manqué de pointer du doigt le Parc national des Oiseaux de Djoudj qui, selon eux, en ouvrant ses vannes pour protéger certaines parties du parc, a malheureusement impacté le village et ses environs, rendant les déplacements impossibles.

Bamba Ba, habitant du village, a indiqué que chaque année, la population vit le même calvaire avec la montée des eaux qui proviennent du parc et inondent leurs habitations. « La population vit avec le parc. À chaque fois qu’il y a un problème, on le signale toujours aux autorités compétentes. Mais on constate qu’il n’y a jamais de solution. » se désole Bamba Ba.

Poursuivant, il a avancé que depuis quelques années ils vivent toujours le même problème

« La situation que vivent les différents villages entourant le parc est désastreuse. Chaque année, le même scénario se répète. Nous demandons aux autorités de nous venir en aide pour régler définitivement ce problème.

Pour cela, nous réclamons la construction d’une digue de protection pour séparer les villages du Parc de Djoudj » a-t-il préconisé.

En attendant qu’une solution soit trouvée, le village de Debi Tigueth est presque coupé du reste du monde à cause de la montée des eaux du fleuve.

seneweb

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