Les ex-travailleurs de la Sias, d’Ama Sénégal et de la Sotrac attendent toujours des autorités que leur situation soit réglée. Dans une lettre ouverte adressée au président de la République, les auteurs ont fait état «de la difficile et obsédante situation que vivent les ex-travailleurs de la Sias, d’Ama Sénégal et de la Sotrac, et qui attendent de percevoir les treize milliards deux cents millions (13 200 000 000 F) que leur doit l’Etat du Sénégal».
Dans leur document, ils ont rappelé au chef de l’Etat, son engagement «à régler définitivement cette question»dès sa réélection. Et de préciser : «C’était le 16 février 2019 à Guédiawaye, durant la campagne électorale.» Dans leur lettre, les ex-travailleurs expliquent les raisons qui les ont poussés à s’adresser au chef de l’Etat. Ainsi, ils informent qu’ils ont décidé de s’en ouvrir à la plus haute autorité de l’Etat «suite à l’audience avec le médiateur de la République à l’initiative de monsieur Mame Mactar Guèye de l’Ong Jamra, restée sans suite, et face aux nombreuses pressions de ces ex-travailleurs qui sont dans le désarroi et marqués par l’impatience au point de développer des stratégies qui risquent de porter atteinte à leur vie».
En outre, les auteurs de cette lettre disent aussi être motivés par «le respect et l’affection» que le Président porte «aux travailleurs en situation difficile» et par sa «diligence dans la gestion des dossiers les concernant». Ce qui, soulignent-ils, les «autorise à croire à une issue favorable à cette requête».
Donnant les détails de ce «passif social», les ex-travailleurs de ces trois entités renseignent qu’il se chiffre «à treize milliards deux cent millions de francs (13 200 000 000 F) répartis ainsi : pour la Sias (1350 agents) un milliard cinq cents millions (1 500 000 000 F), pour Ama Sénégal (1777 agents) deux milliards sept cents millions (2 700 000 000 F), pour la Sotrac (2250 agents) neuf milliards (9 000 000 000 F)».
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